Portes ouvertes 2025

Portes ouvertes 2025

L’École Nationale Supérieure des Arts Visuels de La Cambre vous ouvre ses portes le samedi 22 mars 2025, de 10h à 18h.

OPEN, pour découvrir les différents ateliers, les différents cursus.
OPEN, pour rencontrer les équipes pédagogiques, les responsables des inscriptions et la direction.
OPEN, pour participer aux expositions, aux vernissages, aux ateliers...

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Exposition Alumnis manibus

Affiche Alumnis Manibus

Avec: Isabel Baraona, Maud Brunstein, Sam Bouffandeau, Xavier Duffaut, Matilde Gazeau Frade, Felix A. D’Haeseleer, Sophie Holmström, Romane Iskaria, Jana Katanic, Maelle Lucas-le Garrec, Oya, Celia Rancelot, Killian Ryan, Alba Suau et Maj-Britt Verheijen Van Dyck

Les "Alumni.ae" désignent, dans le jargon de l’enseignement supérieur, l’ensemble des étudiant··s diplômé·e·x·s ayant quitté l’école récemment ou depuis de longues années. Étymologiquement, cet adjectif latin renvoyait à toutes celles et ceux, enfants ou disciples, qui se nourrissaient (lat. alere) de leur alma mater, leur mère nourricière. À l’occasion de cette exposition, le terme "Alumni.ae" est associé à la notion de manes, qui signifie "âmes des morts, fantômes, ombres tutélaires". Les pierres tombales romaines portaient souvent une dédicace latine au datif, Dis Manibus, espérant attirer la bienveillance de ces "génies" du passé.

Les Alumni ne sont plus des étudiant·e·x·s, ni de simples anciens diplomé·x·e·s. Ils sont ainsi les fantômes témoins d’un rhizome fertile, d’un réseau subtil, riche et surprenant, qui façonne l’identité et la raison d’être d’une locomotive artistique comme La Cambre.

L’événement Alumnis Manibus rassemble huit artistes diplômé·e·s en 2023 et lauréat·es du prix de l’ASBL des Amis de La Cambre. Chaque année, ce jury, après une visite attentive du Graduate Show (exposition des diplômes de Master) et de longues discussions en délibération, décide de soutenir certains projets jugés remarquables.

Cette année, pour faire état de l’avancée de leur travail deux ans après leur sortie de cursus, l’idée est née de leur offrir la possibilité d’inviter un·e autre artiste membre de la communauté de l’école. Cette invitation se voulait ouverte, sans consignes strictes. En tant qu’Alumni depuis quinze ans, j’imaginais que cette liberté engendrerait des réponses variées, à l’image des multiples possibilités qu’offre notre Alma Mater...

Certains binômes se sont formés naturellement, par affinité personnelle. Alba Suau et Killian Ryan invitent Celia Rancelot (Peinture), Oya invite Sam Bouffandeau (Gravure et image imprimée) et Maëlle Lucas-le Garrec invite Sophie Holmström (Dessin). Ces artistes ont saisi cette occasion pour retrouver, après deux ans de séparation depuis leur sortie de l’école, leur binôme de cœur. Issus des mêmes ateliers, ces dialogues témoignent de parcours communs, d’expériences partagées et de la naissance d’amitiés.

D’autres duos se sont constitués autour d’une approche formelle ou thématique. C’est le cas de, Majbritt Verheijen Van Dyck (Architecture d’intérieur) et Xavier Duffaut (Gravure et image imprimée), ainsi que de Jana Katanic (Communication visuelle et graphique) et Romane Iskaria (Photographie). Issus d’ateliers différents et de promotions décalées, c’est à travers des expositions organisées par l’école ou sur la scène bruxelloise qu’ils ont découvert le travail des uns des autres. Si les artistes ne se connaissaient pas personnellement, leurs œuvres dialoguent néanmoins avec force. Jana Katanic et Romane Iskaria interrogent toutes deux la mise en lumière d’une communauté ou d’un territoire spécifique. Xavier Duffaut fait écho au travail de Majbritt Verheijen Van Dyck. Leurs petites sculptures d’objets détournés interrogent notre rapport à l’espace urbain, oscillant entre délicatesse et malaise.

Enfin, un dernier type de rencontre s’est révélé à travers ces invitations : celui de la transmission décisive. Maud Brunstein (Design Textile) invite Félix A. D’Haeseleer (Professeur de Couleur), et Mathilde Gazeau Frade (Design du livre et du papier) invite Isabel Baraona (Peinture). Ces binômes intergénérationnels rappellent l’influence déterminante des rencontres dans le parcours d’un·e artiste. Pour Mathilde Gazeau Frade, c’est sa rencontre avec Isabel Baraona qui déclenchera son entrée à La Cambre, quinze ans après cette dernière. Pour Maud Brunstein, ce sont les cours de couleur donnés par Félix A. D’Haeseleer qui nourriront et consolideront sa pratique singulière du textile.

Lola Meotti, commissaire exécutive.

Postes à pourvoir

Voici en pièces jointes les profils des postes vacants (publiés au Moniteur belge 2025). L'appel est ouvert du 4 au 20 mars 2025, pour le personnel enseignant et administratif.

Pour postuler, merci de suivre les instructions des circulaires n° 9450 (Personnel enseignant) et n° 9449 (Personnel administratif).

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Yearbook 2024

Yearbook 2024

Depuis 2018, l'ENSAV La Cambre publie un yearbook annuel rassemblant les travaux de ses jeunes diplômé·e·x·s.

Dans cette édition 2024, ce sont pas moins de 129 jeunes artistes et designers qui se dévoilent et se croisent au gré de vingt champs disciplinaires. Plus que jamais, La Cambre livre ici le produit d’une démarche féconde, exploratoire et décomplexée en matière de création, dépassant très largement l’attachement singulier à une discipline ou un atelier.

Éditeur: Benoît Hennaut
Coordination éditoriale: Laura Linder & Sabrina Lefrançois
Traduction: Patrick Lennon
Design graphique: Atelier AMB/Mateo Broillet
Lithographie: Mateo Broillet & Kamand Ravazi
Crédits photos: Jorre Janssens, Luca Nuvolone, Camille Poitevin et Kamand Ravazi

Mazaccio & Drowilal

Affiche MP 45 Mazaccio & Drowilal

Elise Mazac alias Mazaccio (1988) et Robert Drowilal (1986) sont deux artistes français officiant sous le nom Mazaccio & Drowilal.
Influencés tous deux par l’art conceptuel, la peinture Pop et la Pictures Generation, ils mènent un travail para-photographique basé autour du principe de "collimage".
Leur travaux abordent divers sujets comme la célébrité, l’image de marque, et l’identité.

En 2013, le duo a été lauréat de la 3e résidence BMW au Musée Nicéphore Niépce. En 2017, ils ont été résidents à l’International Studio & Curatorial Program (ISCP) à New York.
Leur travail a été exposé dans le cadre d’expositions individuelles aux Rencontres d’Arles (2014), au French Institute, New York (2015), aux Abattoirs, Toulouse (2018), au Musée des Beaux-Arts de la Chaux-de- Fonds (2021), et d’expositions collectives à la Galleria Continua, Les Moulins, au Musée Nicéphore Niépce et au Palais des Beaux-Arts, Paris.
Parallèlement, ils ont publié de nombreux livres d’artiste parmi lesquels Wild Style (Camera, 2014), Champagne (RVB Books, 2015), The Happiness Project (RVB Books, 2018), Paparazzi (RVB Books, 2021), et Iconology (RVB Books, 2024).
Ils sont visiting lecturers à l'Ecole cantonale d’art de Lausanne (ECAL) en Suisse.

Avec leur projet de recherche intitulé "Paravent Pictures", Mazaccio & Drowilal font partie des lauréats de la 6e édition du programme de soutien à la recherche et à la création de l’Institut pour la photographie, consacrée à l’étude historique, théorique ou à la recherche créative des murs d’images.

En tant qu’artistes, Mazaccio & Drowilal s’intéressent à ce qui constitue la toile de fond de nos vies : les images produites par la société de consommation, leur abondance et leurs modes de diffusion.
Quels récits véhiculent-elles ? Comment façonnent-elles nos visions du monde et nos identités ? Pour interroger la notion de mur d’images, ils prennent pour objet d’expérimentation plastique le paravent. En s’appuyant sur différentes disciplines, allant de l’histoire de l’art aux visual studies en passant par l’anthropologie, la psychanalyse et les théories de la communication, ils s'intéressent à la fabrique des icônes et des role-models, ainsi qu’aux concepts de persona et d’extimité, qui leur sont intrinsèquement liés.

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Chaire à vif "L'Art et l'argent"

Affiche Chaire a vif Nympheas Février

A l'occasion de Chaire à vif 2024-2025 consacrée à "L'Art et l'argent", La Cambre s’associe au Groupe de Recherche en Sciences des Arts et de la Culture (GRESAC) de l’ULB et poursuit ses réflexions autour des notions de marché, de valeur et d’investissement dans le monde de l’art et de la création.

Entre l’acte de création détaché de toute contrainte et l’objet d’art conçu comme produit d’investissement financier, de nombreuses zones d’intersection et de nuances progressives se déclinent, autant dans l’histoire que dans le contexte contemporain.
Les relations complexes entre l’art, pôle supposé pur, et l’argent, pôle supposé impur, sont faites de mille facettes qui constituent encore souvent un angle mort dans le contexte des écoles d’art.
Or les questions de valeur, de commercialisation, d’assurance et tout simplement de prix occupent les esprits dès que la création devient métier et que la structuration professionnelle est posée comme un enjeu nécessaire aux étudiant·e·x·s et jeunes alumni.

  • mercredi 12 février 2025
    "Les questions d’investissement dans l'art"
    Kim Oosterlinck (ULB-MRBAB), en dialogue avec Anne-Sophie V. Radermecker (ULB)
    L’évolution de la cote d’un artiste peut influencer de façon décisive sa carrière. Cette évolution des prix est notamment dépendante de la demande, dont une partie est liée à l'investissement en art. Il importe donc pour les artistes de mieux comprendre le processus de financiarisation du marché de l’art, et ce d’autant plus que les œuvres présentent des caractéristiques qui compliquent leur évaluation en tant que biens d’investissement. Concrètement, qui sont les investisseurs en art et en quoi l’art diffère-t-il des biens d’investissement traditionnels? Sous quelles conditions l’art devient-il un actif financier? Les bénéfices sont-ils uniquement monétaires et reviennent-ils uniquement à l’investisseur? Toutes les formes artistiques se prêtent-elles à l’investissement? Quels sont les avantages/risques d’une cote fulgurante? Investissement et impact social sont-ils compatibles? Kim Oosterlinck et Anne-Sophie Radermecker (ULB), aborderont ces différentes questions afin de savoir, entre autres, si l’art est un "bon investissement", mais aussi comment les artistes peuvent se positionner par rapport à la monétisation de leur travail.

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  • mercredi 9 avril 2025
    "Les questions de valeur en art"
    Nathalie Moureau, en dialogue avec Anne-Sophie Radermecker
    Quelles sont les multiples valeurs qui composent une œuvre d’art ? Comment s’opèrent les mécanismes de co-création de valeur entre les acteurs du monde de l’art, et qui, au final, décide du prix ? La valeur artistique d’une œuvre se reflète-t-elle nécessairement sa valeur marchande, et vice-versa ? En partant du désormais célèbre Comedian, banane scotchée sur un mur de l’artiste Maurizio Cattelan et vendue pour 120 000 dollars à la foire Art Basel de Miami en 2019, Nathalie Moureau (Université Paul-Valéry-Montpellier) et Anne-Sophie Radermecker (ULB) échangent sur les stratégies de distinction et de légitimité dans le milieu de l’art contemporain. En partant de cette étude de cas polémique, elles "épluchent" également les mécanismes de formation du prix des œuvres, en élargissant leur réflexion à d’autres catégories de productions artistiques, afin de mieux comprendre les motivations et la propension à payer des acheteurs pour certaines caractéristiques.

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Meeting Point 44 Anna Saint-Pierre

Affiche Meeting point 44 Anna Saint Pierre

À l’initiative de l’atelier Design Textile

Anna Saint Pierre, designer, intervient sur des chantiers pour tenter de préserver ce qui s’apprête à disparaitre. Sa démarche consiste à collecter et à réutiliser sur place des matériaux de démolition pour les intégrer au futur bâti sous une autre forme. Elle a soutenu en 2022 une thèse en design intitulée "Textiliser la mémoire bâtie", préparée à l’ENSADLAB et développée auprès de l’agence d’architecture SCAU et de ses projets, lui permettant de confronter ses expérimentations à l’épreuve du chantier. Ses recherches actuelles prennent pour partie la forme d’interventions artistiques dans l’espace public, comme le 1% artistique du futur bâtiment des Ateliers Médicis.

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I'm so borg

I'm So Borg all infos with logo

Restitution du Cours artistique de Création Sonore et Musique Expérimentale

Avec les propositions de Charlotte Barreyre, Sam Boisbineuf, Marilou Dard, Dima Emelianenko, Adèle Fisch, Marius Herbert, Raphaël Humbert-Martin, Justine Jossen, Seza Lebars, Coline Lebeau, Mopsa Marciano, Léo Marybrasse, Dan Meyer, Nathan Pierard, Joseph Vincent, Sebastian Voigt.

Toutes les pièces ont été composées dans le cadre du CASO (Cours Artistiques "de Soutien aux Options") de Création Sonore et Musique Expérimentale, en collaboration avec Q-O2.
Ce CASO propose aux étudiant·e·x·s un cadre privilégié d’écoute, d’expérimentation et de réflexion autour des questions liées au son, observées au travers du prisme des relations corps/ordinateur. Prenant comme point de départ le ‘Manifeste Cyborg’ (Donna Haraway, 1985), le cours propose aux étudiant·e·x·s d’envisager le son comme un langage, d’imaginer une langue cyborgienne, permettant la communication entre les êtres, humains, machines, pigeons, ou cailloux. Il offre une introduction intensive et complète aux arts et techniques du son, adaptée au public débutant comme expérimenté.

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Meeting Point 43

Affiche MeetingPoint 43 L’art public a l epreuve de la censure

"L'art public à l'épreuve de la censure"
par Julie Bawin, Professeure d'histoire de l'art contemporain à l'Université de Liège et directrice du Musée d'art contemporain en plein air du Sart Tilman.

En ce qu’elle s’impose à l’ensemble de la collectivité et qu’elle se confronte dès lors à une pluralité de jugements et d’opinions, l’œuvre d’art public est plus que toute autre création instituée l’objet de crispations et de rejets. Du XIXe siècle à nos jours, des œuvres commandées pour l’espace public ont été censurées de façon tout à la fois verticale et horizontale, aussi bien attaquées par l’État et ses sphères de pouvoir que par des individus issus de la société civile. C’est donc à une histoire de la censure dans l’espace public que Julie Bawin nous convie, l’objectif étant de rendre compte de la variabilité et de la permanence des arguments qui, de décennie en décennie, ont été avancés pour contester, interdire ou démanteler des œuvres pourtant érigées dans la perspective de rencontrer l’adhésion du plus grand nombre.

Julie Bawin publie en 2024 Art public et Controverses XIXe-XXIe siècle (Paris, CNRS Éditions).

Professeure d’histoire de l’art contemporain à l’Université de Liège, Julie Bawin dirige le Musée d’art contemporain en plein air du Sart Tilman. Spécialisée dans l’étude du commissariat d’exposition, elle a publié en 2014 un ouvrage de référence sur L’artiste commissaire.
Ses travaux actuels portent sur l’histoire du curating, l’art public et la muséalisation de l’art-performance.

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Absolutely Fragile

Affiches CASO Performance et art du corps

Présentation des travaux des étudiant·e·x·s du CASO (Cours Artistiques "de Soutien aux Options") Performance

Avec Paul Brumberg I Yuna Choi I Romain Clary I Stav Friedman I Giulia Giordano I Maël Keppenne I Camille Laffargue I Ana Malnar I Julia Pakuszewska I Oliwia Pakuszewska I Luca Valentino

Le cours artistique Performance et art du corps approche l’usage de l’individu lui-même comme matériau de l’œuvre et le corps performant. Coordonné par Antoine Pickels, cet atelier s’adresse à tout étudiant·e·x soucieux de développer des stratégies performatives à l’intérieur de sa propre pratique artistique, qu’elles soient "live", destinées à trouver une transcription visuelle, sonore, spatiale, ou encore liées au processus de la création.

Meeting Point 42 Kyiv Metro Fonts

Affiche Meeting point 42 Kyiv Metro Fonts MB

En écho aux événements de la Seconde Guerre mondiale, le métro de Kiev devient en 2022 un abri antiatomique pour des milliers de personnes, marquant ainsi un nouveau fragment d'histoire.

Intégré à l'architecture des stations, le lettrage du métro de Kiev révèle les mémoires de la ville. Ce patrimoine typographique a inspiré le projet de recherche Kyiv Metro Fonts, qui a abouti à la publication de la famille de caractères KTF Metro. Ce projet vise à préserver la mémoire typographique de Kiev, en faisant revivre les formes de lettres historiques tout en servant à collecter des fonds pour l'Ukraine.

Rencontre, rendez-vous, lieu de réunion, espace de rassemblement : avec MeetingPoint, La Cambre favorise les échanges autour d’un·e invité·e de passage dans un atelier et qui nous fait le plaisir d’une intervention ouverte. Lundi 20 janvier 2025, l'atelier de typographie invite le designer Yevgeniy Anfalov. Né à Kiev en 1986, il est le co-fondateur de la Kyiv Typefoundry. Une rencontre à ne pas manquer.

Exposition Space Oddity

Space Oddity

Cette exposition des Master de l’Atelier Sculpture prend comme impulsion le célèbre titre de David Bowie, pour évoquer le lieu dans lequel l’événement s’insère, mais aussi comme une potentielle métaphore du processus artistique qui génère fictions, points de vue, bizarreries, fuites, dépaysements, dépassements, accidents, contrôles...
Relevant toutes d’une préoccupation spatiale, les propositions, parfois conçues in-situ, sont multidisciplinaires.

Avec: Charlotte Barreyre, Tanguy Danjou, Bruno D’Hubert, Eve Julia Gonzalez, Leo Marybrasse, Lyriane Renault, Elliott Schott, Vittoria Toscana, Joseph Vincent.

En partenariat avec Young European Artists

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Matthieu Blazy est nommé au poste de directeur artistique de Chanel

Matthieu Blazy

Chanel annonce la nomination de Matthieu Blazy au poste de directeur artistique des activités mode de la maison de luxe française, chargé des collections haute couture, prêt-à-porter et accessoires.
Matthieu Blazy s'est formé à l'atelier Stylisme, parures et accessoires de La Cambre dont il est sorti diplômé en 2007.

Après un passage dans un internat catholique à la campagne, puis dans une école militaire en Angleterre, Matthieu Blazy trouve enfin sa voie à La Cambre. Durant ses études, il fait ses premiers pas dans l’industrie du luxe via un stage chez Balenciaga puis chez John Galliano. En 2006, lors du concours ITS pour jeunes talents, Matthieu rencontre le designer Raf Simons, aujourd'hui codirecteur de la création chez Prada. Ce dernier devient son mentor, et Matthieu débute comme designer pour les collections masculines de Simons. Quatre ans plus tard, il passe à la ligne de haute couture artisanal de Margiela, où il commence à déconstruire et à jouer avec les matériaux. En 2014, il rejoint Céline pour travailler sur les pré-collections et affine son sens du détail. De 2016 à 2029, il est directeur du prêt-à-porter féminin chez Calvin Klein. En 2020, il intègre Bottega Veneta en tant que directeur du design prêt à porter. En 2021, son nom devient incontournable, il est nommé directeur artistique. En moins de deux ans, il transforme la maison italienne en l’une des marques les plus désirables de l’époque.

Dans une interview accordée au New York Times en 2021, Raf Simons décrit Matthieu Blazy comme un génie des relations humaines, un esprit créatif qui n'a pas peur d'expérimenter.

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Exposition Montée de fièvre

Visuel Montée de fièvre

“Montée de fièvre” est un exercice de présentation par les étudiant·e·x·s des ateliers Dessin et Peinture.

Coordination: Aleksandra Chaushova & Émeline Depas en coopération avec Gijs Milius

Artistes

Apolline Bachet Helena Berg Marilou Dard Benjamin Estermann Raphaël Humbert-Martin Anahita Judaki Quentin Kobia Ana Malnar Thaïs Marquet-Ellis Juliette Martens Siméon Muth Mélissai Lenain Alexandre Lebigot Lysandre Piveteau

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Julian Klausner succède à Dries Van Noten

Julian Klausner

Dries Van Noten annonce son successeur: Julian Klausner, diplômé de l'atelier Stylisme et création de mode de La Cambre - École Nationale Supérieure des Arts Visuels.

C’est un nouveau chapitre qui s’ouvre pour Dries Van Noten. Après la retraite de son emblématique fondateur (membre du légendaire "Big Six") en juin dernier, la maison lui a choisi pour successeur Julian Klausner. Formé à La Cambre, l’École nationale supérieure des arts visuels de Bruxelles, dont il est sorti diplômé en 2016, le designer de 33 ans a effectué des stages chez Thom Browne et Kenzo, puis est passé chez Maison Margiela avant de rejoindre Dries Van Noten.

Je suis absolument ravi de superviser les saisons à venir, alors que nous entamons le prochain chapitre de cette maison. L’héritage incomparable que laisse Dries est monumental et constitue une source inépuisable et précieuse d’inspiration
Julian Klausner.

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Le troisième geste - Expo d'un soir

Affiche Exposition Le troisième geste

Pensé et coordonné par Darren Roshier, le module transdisciplinaire “Des processus créatifs politiques aux impacts soci(ét)aux d’une œuvre d’art” convoque plusieurs intervenant·e·s pédagogiques: Ichraf Nasri, Mélanie Peduzzi, Anna Rispoli, Laurent Courtens, Sabine Sil, Antoine Fallon et Tiphanie Blanc.

L'exposition "Le troisième geste" est l'aboutissement de ce module. Elle rassemble onze jeunes artistes des ateliers Design textile, Stylisme et création de mode, Espace urbain, Architecture d’intérieur, Peinture, Danse et pratiques chorégraphiques, Design du livre et du papier et Typographie.

Artistes

Loïc Bernier Emma Breazdau Kosma Bresson Thaïs Cuny Alice Kouzemina Angeline Guzman Théodora Hadj-Moussa-Lauble Marissa Hamaili Emma Robert Léo Seignez Joséphine Suillaud

Ce projet est né d’une réflexion sur la difficulté qu’éprouvent notre entourage, dont nos parents, à comprendre notre démarche artistique, souvent perçue comme peu accessible. Pour qui et comment crée-t-on ? 
Nous créons. 
Des pratiques collectives, participatives ou interactives. Des liens entre art populaire et contemporain. De la question de l’habitat et de la spéculation immobilière. De la notion d’héritage et de transmission. Des racines des individus à celles d’un collectif. 
Pour vous.

Les Magritte 2025

Magritte

Parmi les 8 meilleurs courts-métrages d'animation sélectionnés pour la 14e édition des Magritte, nous retrouvons six alumni de l’École Nationale Supérieure des Arts Visuels de La Cambre: Louise Bongartz (2020), Géraldine Charpentier (2020), Rémi Durin (2007), Luna Filippini (2023), Nicolas Gemoets (2023), Nicolas Piret (2021).

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Exposition "Chimères"

Exposition Chimères

Cet événement clôture un module transdisciplinaire mené à l’ENSAV de la Cambre autour des pratiques de l’exposition, regroupant une quinzaine d’étudiant·e·x·s de Master et de multiples artistes invité·e·s.

Inclues dans cette programmation, les œuvres des participant·e·s de la Fondation Pluriel de Franche Comté.
Ainsi que les productions réalisées lors d’ateliers in situ, avec la Maison des jeunes de la commune d’Ixelles.

Au programme de la soirée du 12 décembre: exposition, concerts, lectures et performances.

Initiative et accompagnement pédagogique: Lola Meotti
Artistes intervenant·e·s: Pierre-Louis Graizon et Tatiana Bohm.

Artistes
Caroline Andrin & Étienne Fleury, Apolline Bachet, Kloe Baumgertener, Luna Bersanetti, Tatiana Bohm, Tania Carati, Tina Carlini, Galatée Deschamps, Louise De Jong, Théa Goncalves, Eve Gonzales, Mehdi Gorbuz, Pierre-Louis Graizon, Marina Hendrychová, Quentin Kobia, Fanch Lebos, Clara Lehon, Thibault Loiselle, Eliška Lubojatzká, Lucien Lyon, Simone Machuel, Blandine Madec, Thaïs Marquet-Ellis, Juliette Martens, Martino, Léo Marybasse, Mathias Meuleman, Misssile studio, Quaime, Colin Riccobene, Gabriel Tapia, Tekla Tini, Clémence Thomas, Pauline Vander Ghinst

Concerts
Lucky juj - 7 pm
The Paint - 8 pm
ZA+ - 8.30 pm

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Chaire à vif "L'Art et l'argent"

Chaire à vif 2024 2025 L'Art et l'argent La Cambre Groupe de Recherche en Sciences des Arts et de la Culture (GRESAC) de l’ULB

Pour cette édition Chaire à vif 2024-2025 consacrée à "L'Art et l'argent", La Cambre s’associe au Groupe de Recherche en Sciences des Arts et de la Culture (GRESAC) de l’ULB pour proposer 3 soirées consacrées aux notions de marché, de valeur et d’investissement dans le monde de l’art et de la création.

Entre l’acte de création détaché de toute contrainte et l’objet d’art conçu comme produit d’investissement financier, de nombreuses zones d’intersection et de nuances progressives se déclinent, autant dans l’histoire que dans le contexte contemporain.
Les relations complexes entre l’art, pôle supposé pur, et l’argent, pôle supposé impur, sont faites de mille facettes qui constituent encore souvent un angle mort dans le contexte des écoles d’art.
Or les questions de valeur, de commercialisation, d’assurance et tout simplement de prix occupent les esprits dès que la création devient métier et que la structuration professionnelle est posée comme un enjeu nécessaire aux étudiant·e·x·s et jeunes alumni.

  • lundi 2 décembre 2024
    "Une distribution bien réglée : marché ouvert vs espace fermé dans le champ artistique"
    Jérémy Sinagaglia, introduction par Eric Van Essche
    Dans les travaux de recherche en sciences sociales, les arts sont souvent présentés comme "marché ouvert" ou comme un champ caractérisé par des "droits d’entrée" particulièrement faibles. Les arts constituent en réalité un espace de positions très structuré, hiérarchisé et, finalement, très fermé. Cette conférence vise à mettre en évidence les inégalités de position, de trajectoire et de conditions sociales et surtout les modalités de la distribution des places au sein de des espaces professionnels des arts du spectacle et des arts visuels.

  • mercredi 12 février 2025
    "Les questions d’investissement dans l'art"
    Adriano Picinati di Torcello (Art & Finance Deloitte), en dialogue avec Kim Oosterlinck (ULB-MRBAB)
    L’évolution de la cote d’un artiste peut influencer de façon décisive sa carrière. Cette évolution des prix est notamment dépendante de la demande, dont une partie est liée à l'investissement en art. Il importe donc pour les artistes de mieux comprendre le processus de financiarisation du marché de l’art, et ce d’autant plus que les œuvres présentent des caractéristiques qui compliquent leur évaluation en tant que biens d’investissement. Concrètement, qui sont les investisseurs en art et en quoi l’art diffère-t-il des biens d’investissement traditionnels ? Sous quelles conditions l’art devient-il un actif financier ? Les bénéfices sont-ils uniquement monétaires et reviennent-ils uniquement à l’investisseur ? Toutes les formes artistiques se prêtent-elles à l’investissement ? Quels sont les avantages/risques d’une cote fulgurante ? Investissement et impact social sont-ils compatibles ? Adriano Picinati di Torcello et Kim Oosterlinck aborde ces différentes questions afin de savoir, entre autres, si l’art est un "bon investissement", mais aussi comment les artistes peuvent se positionner par rapport à la monétisation de leur travail.

  • mercredi 9 avril 2025
    "Les questions de valeur en art"
    Nathalie Moureau, en dialogue avec Anne-Sophie Radermecker
    Quelles sont les multiples valeurs qui composent une œuvre d’art ? Comment s’opèrent les mécanismes de co-création de valeur entre les acteurs du monde de l’art, et qui, au final, décide du prix ? La valeur artistique d’une œuvre se reflète-t-elle nécessairement sa valeur marchande, et vice-versa ? En partant du désormais célèbre Comedian, banane scotchée sur un mur de l’artiste Maurizio Cattelan et vendue pour 120 000 dollars à la foire Art Basel de Miami en 2019, Nathalie Moureau (Université Paul-Valéry-Montpellier) et Anne-Sophie Radermecker (ULB) échangent sur les stratégies de distinction et de légitimité dans le milieu de l’art contemporain. En partant de cette étude de cas polémique, elles "épluchent" également les mécanismes de formation du prix des œuvres, en élargissant leur réflexion à d’autres catégories de productions artistiques, afin de mieux comprendre les motivations et la propension à payer des acheteurs pour certaines caractéristiques.