Fine Art Conservation and Restoration

The conservator-restorer of artworks is responsible for the examination, conservation and restoration of the cultural heritage, as well as for preserving their aesthetic and historical integrity. He or she is responsible for evaluating the material aspects of the object, carrying out conservation and restoration work and formulating preventative conservation measures to avoid further damage to the object. Conservators-restorers may be employed in museums, at other institutions which preserve cultural heritage, work independently or as salaried employees at a private firm, or teach at a specialized school. Conservation and restoration are interdisciplinary activities, and any diagnosis or treatment is done in collaboration with scientists and art historians, as well as the work’s owner(s). An extract from the ethical code of the E.C.C.O. (European Confederation of Conservators-Restorers Organization).
The teaching aims to train autonomous and responsible conservators and restorers within four areas of expertise: painting; sculpture; ceramics and glass; paper and book. It draws on the profession’s ethical codes (E.C.C.O.) and on the reference ethical charters (Copenhagen, Pavia, etc.).
The first year is dedicated to the technology of each specialism and to the study of artworks with the goal of understanding their conception and their ageing.
Starting from the second year, the theoretical and practical learning of the conservation-restoration of artworks takes the form of the application of different techniques to works chosen by the professors, depending on their didactic interest. The student progressively takes charge of every step of the treatment: preliminary examination, treatment suggestions, execution, photographic and graphic documentation, simple scientific analyses, and restoration records.
Each curriculum is oriented by the personal reflection of the student, the dialogue with the professors, and the problematic specific to each treatment. The work is punctuated by practical demonstrations and internal seminars. In the final year, a dissertation, based on personal theoretical and practical research, and overseen by an internal supervisor as well as an external specialist, brings the training to a close. The teaching is provided in the studio by 7 professors and 4 assistants, each of them artwork restorers active within the discipline. It is made possible by the complementarity of the discourses and subject matters taught in the art courses in optional tutorials, the general courses and the numerous courses specific to the studio. It leans on the internal synergies at the school (inter-studio training, partnerships with different studios – bookbinding and ceramics, among others) and is enriched by external synergies: inter university exchanges (Erasmus, among others), a compulsory internship in the first year of the master’s, taking part in worksites and internships abroad, study days and symposia, visits to restoration studios and exhibitions, etc.

Pedagogical coordination :
Marie Postec, art restorer

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Présentation de l'atelier Conservation, restauration des oeuvres d'art
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Anonyme - « Napoléon pensant à son armée » - 1973 - Design Museum Brussels - H : 32,5 cm Moulage d’une résine polymère incolore et transparente, avec inclusion de soldats de plomb. Suite à une chute, le nez s’est brisé. Le propriétaire souhaitait que celui-ci soit reconstitué. Le joint de collage devait être le moins visible possible, le choix de la résine et la précision de la reconstitution étaient donc primordiales. Une coulée in situ de résine a été écartée à cause du volume du nez à reconstituer et parce qu’elle ne pouvait pas garantir la réversibilité de l’intervention. Le choix s’est donc porté sur l’emploi d’un fragment moulé détachable dans une résine incolore et stable, ce qui présentait aussi moins de risques pour l’oeuvre : en cas de coulée in situ de résine, la catalysation de celle-ci pouvait entrainer une tension interne, fragilisant ou fissurant la matière originale.
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Reconstitution de la lacune formelle dans le nez : réalisation d’un fragment-modèle intermédiaire en plâtre à partir duquel un moule est réalisé pour couler une résine polyester. Le fragment détachable est ensuite travaillé puis collé sur la surface originale.
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Résultat après traitement
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Auteur inconnu, Saint Jérôme pénitent, Ecole anversoise, Huile sur bois, Leuven, Musée M (Numéro d’inventaire : S /12/ O), Première moitié du XVIe - Etat avant traitement : les vieux vernis oxydés très jaunis et les retouches décolorées et mattes, débordant sur l’original, alourdissent la composition, perturbant la lecture des détails et l’appréciation des nuances chromatiques originales. La peinture a perdu tout son éclat. D’autre part, la composition est affectée par la division de l’œuvre en trois registres, du fait de l’ouverture des joints entre les trois planches qui composent le support. L’état de l’œuvre suppose un traitement de conservation, à savoir une stabilisation du support et un fixage de la couche picturale, et un traitement de restauration à but davantage esthétique (sur la couche picturale).
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Etat en cours de traitement : après l’enlèvement des vernis oxydés et des retouches. Les joints et quelques fentes ont été correctement recollés. Les lacunes de la couche picturale ont été mastiquées. Reste l’étape finale de la réintégration chromatique.
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Etat après traitement : la peinture a été stabilisée pour garantir sa bonne conservation dans le futur. Elle a en outre retrouvé une certaine profondeur, une harmonie d’ensemble et une gamme chromatique lumineuse plus en accord avec une œuvre flamande du 16ème siècle.
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Terre-cuite émaillée, œuvre tournée en deux parties assemblées, décors pastillés, glaçure plombifère, Chine, dynastie Han 206ACN - 220PCN, H: 43cm, propriétaire privé - Etat avant traitement : L’œuvre est arrivée à l’atelier brisée en une centaine de fragments de tailles variables. Une quarantaine était de taille plus importante, mais certains fragments étaient réduits en poussière. La glaçure présente une irisation de sa couche superficielle. Cette irisation est due aux conditions d’enfouissement de la pièce et aux différents cycles d’humidité́ qu’elle a subi. La perte d’adhérence de la couche entière d’émail pose un gros problème car elle se décroche de la terre par plaques.
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Etat en cours de traitement : Après consolidation et nettoyage, le collage est réalisé. Puis les lacunes et les manques d'émail sont comblés (comblement en deux temps: bouchage de corps et de surface). Le bouchage de surface peut ensuite être teinté dans la masse pour faciliter le travail de retouche.
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Etat après traitement : Le traitement a rétabli une bonne compréhension de l’œuvre en lui redonnant une unité́ formelle et structurelle tout en assurant une bonne conservation de la matière pour le futur. La retouche est appliquée sur les zones de bouchage uniquement. Pour un œil entrainé, les restaurations seront toujours perceptibles.
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Cartonnage momiforme appartenant aux Musées Royaux d'Art et d'Histoire, Bruxelles - Ce cartonnage provient du site de Tarkhan (situé dans le Nord de l'Egypte) et est daté entre la 22e et la 23e dynastie (donc entre 945 et 715 av. J.-C.) Sa technique d'exécution est appelée "cartonnage". Il s'agit de la superposition de toiles en fibres végétales encollées, stuquées et polychromées. Dans notre cas, la toile a été appliquée sur des fines languettes de bois, ce qui n'est pas courant. Photographie prise en 2013, dans les réserves des Musées Royaux d'art et d'Histoire, ©Luc Delvaux (conservateur dans le département Antiquité, Egypte des MRAH). Le cartonnage se trouvait alors dans un état de détérioration avancé.  Parmi les dégradations les plus importantes, on peut noter que le cartonnage était divisé en plusieurs fragments de tailles variables. Certains fragments s'étaient affaissés sous leur propre poids menant ainsi à des déformations du support.
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Après avoir remis en forme les fragments affaissés à l'aide d'une chambre humide (moyen qui permet d'assouplir les matériaux constitutifs de l'œuvre), l'assemblage des différents fragments a pu être réalisé. On peut voir sur cette photographie que les fragments sont maintenus en place pendant le collage à l'aide d'outils variés.
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Vue de l'intérieur du cartonnage. On peut voir que les éléments sont maintenus entre-eux à l'aide de morceaux de papiers bolloré, appliqués à l'aide de colle d'amidon de blé.
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Photographie du cartonnage après traitement.  Le cartonnage repose sur une structure interne pour éviter qu'il ne s'affaisse à nouveau. Cette structure interne a été taillée sur mesure dans de la mousse polyéthylène et recouverte ensuite d'une toile de lin dont la couleur fut choisie en accord avec celle de l'œuvre. Aucune lacune n'a été comblée et aucune retouche n'a été réalisée, car il s'agit ici d'un objet archéologique vieux de plus de 2000 ans dont nous souhaitons respecter l'intégrité en minimisant au aximum l'intervention du restaurateur.
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Bouledogue à tirer, jouet mécanique, ca. 1901-1910, Cartonnage, Fabrication « A. Moulet », France - Ce cas est un bel exemple d’objet composite, fabriqué à partir de matériaux très variés, et dont la valeur fonctionnelle est essentielle. Le jouet présentait principalement des altérations dues à l’usage. Les plus importantes étaient l'affaissement du dos et les lacunes autour du cou. Le mécanisme est enroué mais en état de marche. En outre, le flocage et la couche picturale sont usés, et partiellement manquants, des lacunes apparentes vont jusqu’au carton. Il manque deux roulettes sur les quatre d’origine. Le mécanisme interne est très empoussiéré et le métal est rouillé. Le traitement impliquait la séparation de la tête et du corps, afin de résorber les déformations du dos et de permettre à la nuque de servir à nouveau d’articulation entre la tête et le corps.
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Dans ce cadre, il a semblé utile d’étudier le mécanisme d’ouverture de la gueule du chien. Les observations à l’œil nu ne permettant pas de tout comprendre, une radiographie a été effectuée, laissant apparaître les éléments métalliques intérieurs.
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Un schéma du mécanisme a ensuite été réalisé.
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La tête a pu être détachée et traitée, afin de reconstituer le cou, à partir d’une âme en papier japonais, renforcée de linters de coton encollés avec un adhésif cellulosique (Tylose MHP 300). Une couche de papier japonais teinté a servi de mise au ton.
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Différentes étapes de reconstruction structurelle du cou
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Différentes étapes de reconstruction structurelle du cou
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Différentes étapes de reconstruction structurelle du cou