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Futur•e•s candidat•e•s !

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Important (mise à jour le 4 mai 2020) :

Information à l'attention des candidat.e.s au 1er cycle ICI

Information à l'attention des candidat.e.s au 2e cycle Master à l'onglet inscription Master 2020.

N'ayant pas eu l’occasion de vous accueillir à La Cambre lors de nos Portes Ouvertes, nous tentons de tout mettre en œuvre pour vous aider à mieux connaitre nos différents cursus, et cela afin que vous puissiez vous préparer au mieux aux épreuves d’admission au 1er cycle. Ainsi, un texte de présentation accompagné d'un FAQ ont été réalisés ou sont en cours de réalisation pour chaque atelier. Ils sont et seront mis à votre disposition à l’onglet cursus artistiques. De fait, nous vous invitons à vous connecter régulièrement sur notre site.

Pour les candidat.e.s se présentant aux admissions de 2e cycle, les inscriptions électroniques se clôturent le 23 avril 2020 inclus. Cependant, pour celles et ceux qui postulent pour le nouveau master Textes et création littéraire, ces inscriptions sont prolongées et se clôturent le 15 août 2020 inclus. Ici aussi, nous vous invitons à consulter les différents onglets Cursus artistiques pour davantage de précisions.

Enfin, si vous avez des questions d'ordre administratif, notre secrétariat étudiant.e.s se fera un plaisir de vous répondre. Pour cela, n'hésitez pas à contacter:

Pour les candidat.e.s se présentant uniquement aux admissions de second cycle, et ayant des questions relatives aux diplômes et/ou aux équivalences, merci de contacter:

Fred Penelle 1973 — 2020

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Fred Penelle, artiste et graveur, est décédé le 25 mars 2020 à 46 ans.
Né en 1973, il avait étudié à La Cambre, où il avait été professeur de gravure de 2012 à 2019. Il était également un professeur exceptionnellement apprécié à l’École des Arts d’Ixelles.

Plasticien mû par la passion et un esprit dévoré par la curiosité, il avait développé une pratique murale de la gravure sur bois. Il a participé à de nombreuses expositions en Belgique et à l’étranger, notamment avec le projet Mécaniques Discursives en duo avec l’artiste vidéo Yannick Jacquet.

L’ensemble de l’atelier de Gravure et image imprimée et toute la communauté de La Cambre adressent leurs condoléances les plus sincères à Charlotte Marchand, son épouse, à ses enfants et à tous ses proches.

« La période que nous vivons est déjà particulièrement chargée - voilà que cette aberration vient maintenant mettre nos plaies à nu. Temps suspendu, atmosphère pré- ou post-apocalyptique, cris et chuchotements, frôlements, souffles et murmures, bêtes hideuses et mutants pleins d'espoir : on se croirait dans une gravure de Fred.

Pourtant, on aurait tort de se laisser subjuguer par le découragement ou l'apathie. Il suffit de se rappeler la fabuleuse énergie de Fred, sa constante capacité d’émerveillement mâtinée d'un solide no-nonsense, son amour du métier, sa passion pour la gravure, les outils, les machines, et sa capacité à les subjuguer pour leur arracher des récits, des lambeaux de rêves, des images, des installations magiques... Oui, il suffit de le laisser nous guider pour qu'on y croie plus que jamais (et ce "y" est exactement ce que vous voudrez qu'il soit).

Fred a été pour nous, professeur.e.s, un ami - et ici, je suspens tout qualificatif, car que sont les adjectifs face à ces trois lettres si belles, a, m , i ?

Nous trouverons ensemble, plus tard, les meilleures façons de lui rendre hommage. Dans l'intervalle, confinés, je vous suggère de lui allumer une petite bougie. Pour celles et ceux qui l'ont mieux connu, n'hésitez pas à partager vos souvenirs. Merci à vous toutes et tous.

Merci à toi, Fred. »

Jean Pierre Müller, responsable de l’atelier de Gravure et image imprimée

OPEN DOORS CANCELLED

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In the context of the coronavirus epidemic, the open days of March 20 and 21 at La Cambre are canceled. That said, the exhibitions planned from March 19, 2020 are maintained and open to the public as part of the promotion of the work provided by students and teachers.
If you wish to deepen your knowledge of the school for the start of the 2020 academic year, we encourage you to visit the various dedicated pages of our website (artistic curriculum and admission conditions). They will gradually be enriched with additional information in the coming weeks.
Thank you for your understanding

Exhibitions: EXTRAMUROS / ÉCHOLOCATION / HE STANDS IN AN IN-BETWEEN PLACE WHERE HE CAN BE SEEN, PART II

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L'ADRET ET L'UBAC

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Exposition d’œuvres d’ancien·ne·s étudiant·e·s diplômé·e·s en 2019 et 2020

Œuvres remarquées et sélectionnées par un jury indépendant animé par l’asbl Les Amis de La Cambre

Commissariat: Lola Meotti

Réservation de votre visite obligatoire : CLIQUEZ ICI

Construire, déconstruire, arpenter, gravir ou dévaler, passer de l’ombre à la lumière, ou de la lumière à l’ombre.
L’exposition L’adret et l’ubac se love au creux du parc de l’abbaye de La Cambre, dans l’ancienne imprimerie de l’Institut géographique national, à la lisière des nouveaux espaces de l’école et d’un coteau discret, presque sauvage. 22 ancien.ne.s étudiant.e.s de La Cambre exposent leur travail. Tous d’horizons différents, issus d’ateliers divers. L’exposition divisée en deux grands espaces prend le parti pris scénographique du contraste. D’un côté l’ombre avec des vidéos—projections comme de grandes portes à franchir, et de l’autre la lumière avec un espace plus proche de la white box conventionnelle. Les artistes n’ont en commun que d’être sortis de la même école néanmoins ils représentent une scène, un regard critique sur le monde. La mixité des pratiques nous fait traverser des territoires multiples et insolites. Ils sont tantôt abruptes et tranchants, tantôt chaleureux ou poétiques, mais toujours doubles.

Avec le soutien des Amis de La Cambre.

VRAI/SEMBLANCE

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Organisée dans le cadre du partenariat entre les masters en dessin de La Cambre d'une part et de l’École supérieure des Arts de la Ville de Liège d'autre part, accueillie par FdG Projects, l’exposition Vrai/Semblance regroupe des œuvres de six étudiant·e·s, dont trois sont inscrit·e·s dans l’une des deux formations et trois dans l’autre. Leur rencontre s’effectue autour de la notion de vraisemblance, laquelle suppose l’existence de son corollaire, le faux semblant.
Toute image manifeste ce qui la constitue concrètement en même temps qu’elle donne une forme à ce qu’elle représente, ou à ce qu’elle évoque subjectivement à qui la regarde. Elle opère à la façon d’un leurre, c’est-à-dire d’un objet qui se fait passer pour autre chose qu’il n’est. Entre la matérialité et le contenu symbolique s’établit une tension. C’est à l’exacerbation de celle-ci que visent les œuvres exposées.

avec le soutien de FdG Projects by Frederic de Goldschmidt Collection

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INFRA · Inclusive Network for Refugee Artists

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INFRA · Inclusive Network for Refugee Artists est un réseau destiné à favoriser l’intégration professionnelle et sociale des artistes en situation d’exil. Porté par six structures du secteur culturel et du spectacle vivant, il vise à accompagner ces artistes dans la création de liens professionnels avec le secteur culturel européen.
Ce projet est la réunion de quatre partenaires principaux, Latitudes Contemporaines (Lille, France), le Music and Drama Theatre (Tbilissi, Géorgie), le Teatro di Roma (Rome, Italie) et le Vooruit (Gand, Belgique), et de deux structures associées, l’École nationale supérieure des arts visuels de La Cambre (Bruxelles, Belgique) et le MIR Festival (Athènes, Grèce).

INFRA · Inclusive Network For Refugee Artists est un projet accompagné par la Commission européenne dans le cadre de son programme de coopération internationale.

La Cambre développe son projet pédagogique et son programme de manière connectée aux enjeux du monde contemporain. La présence d’artistes réfugié·e·s au cœur de nos sociétés déplace nécessairement le curseur des préoccupations et des représentations, et oriente d’autres artistes initialement présent·e·s sur ce territoire d’accueil dans la manière dont ils et elles prennent position, esthétiquement ou politiquement. Ces frottements et ces effrangements sont nécessaires auprès d’un public de jeunes artistes étudiant·e·s en école d’art : de manière générale, et sur un plan contemporain de grandes tensions liées aux migrations en cours, La Cambre souhaite donc accueillir ces artistes réfugié·e·s ou déplacé·e·s en son sein par le biais des coorganisations de laboratoire dans le projet INFRA.

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WEDGE

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Decolonizing the mind. We are the Other. est la cristallisation d’une thématique exploratoire et d’un temps de rencontre et de discussion entre artistes étudiant·e·s de La Cambre et écrivain·e·s étudiant·e·s de la Creative Writing Academy for Refugees & Asylum Seekers. Plus qu’un module académique, le projet WEDGE dans lequel l’exposition s’inscrit s’est esquissé autour des notions de frontières, de lisières mentales et géographiques et formalisé en laboratoire participatif, inclusif, collaboratif et fluide, renversant ainsi les méthodes coloniales où dogmes et doxa se figent en méthodes soustractives et impérieuses.

Exposition en extension au module transdisciplinaire WEDGE, projet protéiforme, co-animé et co-organisé par Sulaiman Addonia (fondateur de la Creative Writing Academy for Refugees & Asylum Seekers), et Esther Le Roy (Designer-typographe, enseignante à l’atelier de Typographie de La Cambre), et initié par Jean Pierre Muller (artiste et enseignant responsable de l’atelier de Gravure et image imprimée de La Cambre).

Par soustraction, on entend ici l’obsession normative, l’absolu de la définition, l’arbitraire de la délimitation qui, par le sang, les larmes et les instruments de mesure, caractérisent les entreprises coloniales. Le laboratoire WEDGE et ses extensions sont des territoires d’accueil, des lieux d’addition(s), où la polyphonie orchestrée à l’unisson s’efface au profit d’un brouhaha dissonant et fertile, où le monde se déploie en collectif(s) et en superposition(s). Aucune position n’y est stable ou acquise et les places y sont difficiles à prendre car jamais figées.

Decolonizing the mind. We are the Other. s’inscrit à la fois comme première manifestation autonome du projet WEDGE, mais également dans le Asmara-Addis Literary Festival in Exile fondé par Sulaiman Addonia, se déroulant les 27 et 28 février 2020 à Bruxelles (voir programme). L’évènement Cambrien propose un premier temps de rencontre le 28 février, avec une présentation des textes des étudiants de la Creative Writing Academy, une visite guidée des pièces produites par les étudiants artistes de La Cambre, et une table ronde autour des notions de frontières et de bordures, en écho aux thématiques révélées par les textes et productions exposés. Un second temps propose la prolongation de l’exposition les jours suivants (2-6 mars), avec une retranscription vidéo de la journée du 28 diffusée en plus de l’exposition des pièces des étudiants.

Institutions partenaires:
Commune d’Ixelles et Passa Porta

Voir programme détaillé à gauche

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L’art de Van Eyck et la restauration de l’Agneau Mystique

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MeetingPoint #18
Conférence à l'initiative de l'atelier de Conservation, restauration des œuvres d'art

Van Eyck est à l’honneur en cette année 2020. La restauration de l’Agneau Mystique des frères Van Eyck à Gand vient de connaître l’achèvement de la 2e phase sur les trois que compte le projet. Une exposition est également consacrée à Van Eyck au MSK de Gand, intitulée Van Eyck, Une Révolution optique (du 1er février au 30 avril 2020) qui permet d’admirer un nombre assez exceptionnel d’œuvres du maître. L’atelier de Conservation, restauration des œuvres d'art de La Cambre, qui compte plusieurs restaurateurs ayant participé à cette restauration pour l’IRPA-KIK, se devait d’organiser quelque chose autour de l’évènement.

Laure Mortiaux et Marie Postec exposeront le travail de restauration déjà effectué sur les revers des volets (présents à l’exposition) et sur le registre inférieur du retable ouvert (à nouveau à la cathédrale de Gand), ainsi qu’une introduction à l’art de Van Eyck pour permettre à chacun.e d’apprécier pleinement l’exposition de Gand.

En partant du fond: Françoise Rosier (La Cambre), Laure Mortiaux (La Cambre), Nathalie Laquière, Marie Postec (La Cambre) et Cécile de Boulard (La Cambre)
© IRPA-KIK

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Pierre-Michel Menger

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Le talent en débat

Conférence organisée en collaboration avec le Master en Gestion culturelle de l’ULB

Le talent est une notion malaisée à définir. D’abord employé comme un argument révolutionnaire d’émancipation individuelle, à la fin du XVIIIe siècle, pour promouvoir l’égalité des chances d’accès à toutes les carrières, le talent devint la signature de la méritocratie républicaine, et n’a pas cessé d’être l’enjeu de controverses sur les justes inégalités. Il est aujourd’hui la monnaie universelle de cotation des personnes et de la réussite dans les activités non routinières. Il veut aussi désigner chaque individu dans la singularité de ses capacités. Mais sa définition est instable et controversée. Est-ce le nom donné aux différences de capacité nées des interactions complexes entre la signature génétique des individus et la force de l’éducation? Un mythe qui masque le pouvoir de la motivation et de l’effort? Le levier d’une nouvelle technologie sociale et économique de mise en compétition des individus? Un moyen classique de concentrer l’attention sur une élite? Le passeport de la circulation mondiale des travailleurs très qualifiés? Des réponses théoriques et empiriques sont apportées par la sociologie, l’économie, le droit et l’histoire. Les domaines explorés sont ceux dans lesquels la recherche et la mesure du talent sont aussi obsessionnels que tâtonnants: les arts, les sciences, les sports, les carrières salariales et entrepreneuriales, l’innovation technologique et numérique.

Pierre-Michel Mengerest Professeur au Collège de France, Directeur d’études à l’EHESS/École des hautes études en sciences sociales à Paris, et Directeur de la Revue française de Sociologie. Il est l’auteur, notamment, des ouvrages Le travail créateur. S'accomplir dans l'incertain (2009) et Portrait de l’artiste en travailleur. Métamorphoses du capitalisme (2003). Il a dirigé l’ouvrage Le Talent en débat paru aux PUF/Presses universitaires de France (2018).

Mardi 10 mars 2020 à 18h30, Grande conférence de Pierre-Michel Menger à l’ULB. Événement qui va de pair avec celui-ci.

©Emmanuelle Marchadour

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Point(s) de vue

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MeetingPoint #17

Conférence dans le cadre du cours de Perspective

Benjamin Vandewalle a étudié à l’École Royale de Ballet d’Anvers et est gradué de P.A.R.T.S., à Bruxelles, en 2006. Il a très tôt intégré à son travail le thème de la perception. Il crée du mouvement – non seulement dans les corps des danseurs, mais également dans ceux des spectateurs. Son travail traite du partage de nouvelles expériences et perspectives avec le grand public.

Pour les performances Birdwatching (2009) et One/Zero (2011), il travaille en étroite collaboration avec l’artiste visuel Erki de Vries. En 2012, il quitte le théâtre pour s’aventurer dans l’espace public. Sa performance ambulante Birdwatching 4x4 est un must des festivaliers et critiques et a tourné pendant plusieurs saisons. Aujourd’hui, Benjamin tourne avec l’installation Inter-view (2013) ainsi qu’avec la chorégraphie sonore Hear (2016). Pour ces deux pièces, il collabore avec des groupes de participants locaux. Il travaille également sur plusieurs projets de performances et installations dédiées à l’espace public.
Benjamin Vandewalle s’intéresse de près à l’éducation de la danse et s’adresse à des enfants, des amateur.rice.s, des étudiant.e.s ainsi qu’à des professionnel.le.s. Il a été invité en tant que professeur au KASK et au MUDA et a également créé une chorégraphie pour Passerelle. (Courtrai, BE). Il a collaboré avec l’école de danse sud-africaine Niakaza, a dirigé le projet Comfusao au Mozambique et a accompagné un groupe d’étudiants en danse de P.AR.T.S., au cours d’un échange au Sénégal. En collaboration avec le philosophe Jan Cnops et un groupe d’écoliers de Molenbeek, il a réalisé les documentaires (un)usual et Movements.
Benjamin Vandewalle est artiste en résidence au Kaaitheater de 2017 à 2021.

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ALL INDETERMINACIES ARE ONE (titre provisoire)

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1er rendu sonore dans le cadre d'un workshop proposé et animé par Théo Casciani, Vincent Dieutre et Pierre Rousseau,
à l'atelier des Écritures contemporaines de La Cambre

Ce workshop visera à questionner les relations de la littérature aux pratiques artistiques contemporaines, à cerner les moyens d’y fondre les principes d’autres disciplines et donc à ouvrir le texte à de nouvelles possibilités esthétiques, économiques et politiques par la création d'une pièce sonore cosignée par les trois intervenants et les membres de l’atelier. La semaine se dépliera d’abord autour d’œuvres contemporaines chères à chaque étudiant·e, qu’elles soient aimées ou détestées, qu’elles procèdent d’une culture légitime ou d’un corpus dit populaire, qu’il s’agira ensuite de faire exister textuellement sans se contenter de les citer ou de les montrer.

Informations complémentaires du workshop: voir pièce jointe à gauche

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Out of Order

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MeetingPoint #16

Conférence de Julien Maire, à l'initiative de l'atelier de Photographie dans le cadre du workshop Micrographia

À travers ses installations et ses performances, Julien Maire sonde systématiquement les technologiques audiovisuelles. Sa recherche s’agrège en un manifeste hybride oscillant entre l’archéologie des médias et le développement d’une nouvelle constellation des technologies numériques. Ses productions se révèlent être de véritables prototypes, au sens étymologique du terme (du mot proto: "premier, forme primitive" et du mot tupos : "empreinte, marque"). En produisant des configurations technologiques uniques, il génère des images d’une qualité nouvelle. En tant que prototypes industriels, ces créations originales, aussi ingénieuses et raffinées soient-elles techniquement, sont plutôt inutiles : trop complexes, trop délicates et trop maladroites pour être considérées pour la production en série. En tant qu'énoncés artistiques, la fonction principale de ces constructions grandeur nature est de provoquer un effet d'émerveillement, alertant le spectateur sur le statut ambivalent des images en mouvement produites par une machine.

Extrait de 'The productivity of the prototype- on Julien Maire’s Cinema of Contraptions', Edwin Carels - University College Ghent - Belgique

Julien Maire (né en 1969) travaille depuis le milieu des années 90 au croisement de plusieurs disciplines comme la performance, l'installation média et le cinéma, produisant des œuvres-performances live et hybrides. Ses œuvres ont été présentées à Transmediale, Ars Electronica, Digital Art Festival, European Media Art Festival, Film Festival Rotterdam, Film Festival Oberhausen , Sonar, ZKM, ICC Tokyo, Empac, Powerstation Shanghai. Julien Maire à été le lauréat de la Biennale Update_2 en 2008 et finaliste du World Technology Award de New York en 2009; son travail s'est vu distingué par trois mentions d'honneur au Prix Ars Electronica.

Micrographia
La figure de Robert Hooke demeure encore largement méconnue en Europe. Il est cependant considéré comme le Léonard d’Angleterre : mécanicien, expert en optique, astronome et dessinateur hors pair. En 1665, il publie ce qui est à présent considéré comme le tout premier best seller scientifique, à savoir,: “Micrographia” ( Micrographie ) qui rassemble les gravures de ses observations faites au microscope et au télescope. En utilisant des technologies DIY, des webcams transformées, le workshop propose de concentrer son regard sur des images micros et macroscopiques. Loin des prouesses et des technologies actuelles, il s’agira plutôt de renouer avec la fascination que pouvaient susciter les premières et empiriques observations de ce qui relevait du visible.

© Puce, gravure de Robert Hooke, 1665

FICTION IMMERSION

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Exposition des projets des étudiant.e.s dans le cadre du module transdisciplinaire Master Fiction et Immersion
sous la direction d'Aleksandra Chaushova et Nikolay Nikolov

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ÉCRIT-URE( S )

Exposition des étudiant.e.s de Master du module Art(s) et écriture(s) inititié et organisé par François de Coninck, Alessandro de Francesco et Jean-Baptiste Carobolante.

Le module Art(s) & Écriture(s) est le lieu d’une double exploration. Celle des rapports entre le mot et l’image dans la création artistique contemporaine, d’une part ; celle du mot qui se fait image et de l’écrit qui se fait œuvre, de l’autre. Mais l’écriture et l’image ne sont pas toujours en relation d’amitié : dans le sillage de l’art conceptuel, le langage peut abriter un conflit productif à l’encontre de la domination de l’image et de la vision dans l’histoire de l’art aussi bien que dans les média et dans l’histoire de la perception en général. Si bien que l’écriture peut se configurer comme négation de l’image, comme alternative conceptuelle à la domination des images dans le monde contemporain, et c’est peut-être là aussi que se joue son importance pour le présent et le futur des arts.

L’intention est également de mettre l’accent sur les nouvelles formes de l’écrit dans l’art et le(s) rôle(s) que ces dernières sont amenées à jouer dans la réinvention du rapport entre écriture et arts plastiques. Le 21e siècle a vu en effet émerger et se multiplier de nouveaux supports de l’écrit charriés par les avancées technologiques : leur émergence et leur développement ont donné lieu à de nouvelles formes d’expression chez les artistes qui s’en sont emparés. Les mutations et les modulations contemporaines de l’écrit induisent de nouveaux usages, produisent des expérimentations inédites, élargissent des perspectives, suscitent des réflexions et des questions dont ce module voudrait se faire la caisse de résonance. Il s’agit de questionner, en l’explorant à partir de pratiques artistiques concrètes, la variété contemporaine des formes de l’écrit dans l’art.

Performances — Presque Fragile !

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Les étudiant.e.s du CASO Performance et arts du corps

Martin Bonnaz, Hugo Charpy-Puget, Zoé Couturier, Anjan, Clémence Didion, Telma Lemarchand, Alexandre Lorgnier du Mesnil, Nine Louvel, Sarah Minutillo, Pauline Morel, Alexane Sanchez, Yang Seojin, Anatole Tièche

présentent leurs travaux avec
Jacques André, Isabelle Bats, Claude Cattelain, Boris Dambly, Ophélie Mac, Antoine Pickels, Robin Pourbaix et Gaëtan Rusquet

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Surround Choices

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We are cyborgs.
We are trying to connect to each other.
Come into our cyborgian tale.
With sound let's invent a cyborgian language.

A new Sound Art and Experimental Music course was initiated at La Cambre - École Nationale Supérieure des Arts Visuels by Céline Gillain and Myriam Pruvot, in collaboration with Julia Eckhardt, Gerald K. Ian and Caroline Profanter.

The course proposes a special frame for listening, experimenting and reflecting around sound art, and in particular through the topic of the machine in relation to the body. The starting point of the course is Donna Haraway's 'Cyborg Manifesto'.

16 students will present their work at Q-O2 on Tuesday January 28th from 6 to 9pm:
Émilie Bedin, Jean-Baptiste Brueder, Raphaëlle Dogo, Maria Fraga, Paul Gérard, Fabien Karp, Hannah Kircher, Grégory Krigier, Timothée Lee, Mathilde Letombe, Ara Méndez-Murillo, Gabrielle Mogenet, Clémence Rogge, Estelle Saignes, Lucien Schubert et Louise Servan.

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Entrée

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L’exposition Entrée en miroir est le résultat d’un module d’enseignement de 110 heures de recherches collectives qui s’adresse à 14 étudiant.e.s de l’atelier de Dessin de La Cambre.

L’enchevêtrement d’expériences dessinées révèle des indices particuliers d’explorations, de rencontres et d’échanges qu’ont pu vivre les étudiants dans le quartier Wielemens Ceuppens, Van Volxem et Pont de Luttre, à Forest. L’éclectisme des lieux, tant sur le plan architectural que social, les interpelle.

L’exposition de Gabriel Kuri Sorted, Resorted présentée au Wiels est le point de départ de leur enquête poétique et méthodique.

Accueillis au cœur du centre d’Art contemporain pour y établir l’atelier, les étudiant.e.s y engagent leurs recherches, esquissent les premiers témoignages et ébauchent leurs idées. Ils/Elles empruntent à l’artiste son organisation qui, par des procédés de collection, contraste, récupération ou amplification d’objets banals propose un regard polysémique sur l’échange. Si l’artiste explore le papier comme support de valeur et de trace d’activité, les étudiants choisissent d’en renforcer sa fragilité.

L’ancienne banque du quartier héberge la présentation de leurs expérimentations comme le résultat d’observations diverses et minutieuses. L’atelier devenu nomade a trouvé refuge, une seconde fois, à l’Antenne de quartier qui a remplacé le comptoir de finance.

Au croisement des trois avenues, les étudiant.e.s brassent et interprètent la réalité. Ils dévoilent les changements de modèles ; ils réinventent la vie et l’histoire d’un territoire précieux.

La jeune artiste Sandrine Morgante invitée par l’atelier de Dessin accompagne les étudiant.e.s dans ce module.

Ce projet est rendu possible grâce à la complicité d’Annabel Debaenst, reponsable pédagogique du Wiels, Anne Bocquet et Kévin De Bruyne à l’Antenne de quartier. Ce projet reçoit le soutien du Wiels, centre d'Art Contemporain, de Stéphane Roberti, Bourgmestre et Charles Spapens, Echevin de la Revitalisation des quartiers, dans le cadre du Contrat de Quartier Durable Wiels-sur-Senne.

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La peinture dans la lumière / Light on Painting

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Journées d'étude 2020

Les pratiques artistiques, architecturales, muséales et scientifiques explorent aujourd’hui de manière innovante les usages et les caractéristiques de la lumière. À l’instar de bureaux d’architecture qui équipent les nouvelles constructions d’éclairages LED, des musées repensent la question de l’éclairage et des artistes créent des œuvres d’art à partir de nouvelles technologies lumineuses. Dans le contexte de ce changement technologique, les normes et les pratiques muséales du XXe siècle sont à interroger, tandis que l’analyse de la lumière et de ses effets sur les couleurs est redevenue un sujet scientifique de première importance. 

Un panel composé d’artistes, conservateurs et restaurateurs d’œuvres d’art, commissaires d’exposition, historiens de l’art, scientifiques et designers présenteront leurs travaux les plus récents. Dix ans après l'arrivée massive de la technologie d’éclairage LED dans les espaces publics et domestiques, ces journées offriront une perspective contemporaine, pointue et critique, sur les pratiques et les théories contemporaines de la lumière et de la couleur.

https://lightonpainting2020.be

Une coorganisation La Cambre/KIK-IRPA, à l’initiative d’Adrien Lucca dans le cadre de son projet « Light on painting » (FRArt/fnrs).

Avec le soutien du FRArt — Fonds de la Recherche en Art
Partenaire : la Villa Empain — Boghossian Foundation

Inscription / registration : LIGHT ON PAINTING

Soleil de minuit, 2017 © Adrien Lucca

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Retour sur la création d’un livre collectif Art / Littérature / Philosophie : La Besogne des Images

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MeetingPoint #15

Retour sur la création d’un livre collectif Art / Littérature / Philosophie : La Besogne des Images par Léa Bismuth

Conférence à l'initiative de l'atelier des Écritures contemporaines

Extrait du livre dont elle a assuré la direction et qui est paru en Mai 2019 aux éditions Filigranes :
*On voudrait tout mettre dans un livre. Faire quelque chose du chaos du présent. Nécessité, labeur, labour, tâche soucieuse qui roule d’âge en âge. Des images chuchotent à nos oreilles. Certaines ont une force d’impact, d’autres restent en travail. À partir d’elles, une forme inassignable s’annonce. Une écriture. Une affaire de main et de regard, de corps éprouvés et de paysages à réinventer, de montage et de résistance aux flux. Sur le métier. La besogne des images. *

Émission rendant compte de l'ouvrage : Par les temps qui courent de Marie Richeux sur France Culture cliquez ici

Léa Bismuth est autrice, critique d’art, et commissaire d’exposition. Elle collabore très régulièrement avec artpress depuis 2006, et a publié des textes dans de nombreux catalogues. Sa pratique de commissaire d’exposition mêle littérature et art contemporain, et explore les possibles d’une écriture de l’exposition, de l’essai au récit. C’est dans cette perspective qu’il faut appréhender le programme de recherche curatoriale qu’elle a initié : La Traversée des Inquiétudes (d’après Georges Bataille, de 2016 à 2019, à Labanque de Béthune). Elle a également été commissaire d’exposition pour Le BAL, Les Tanneries, Le Drawing Lab, Les Rencontres d’Arles, Le musée Delacroix, L’Association Man Ray… Elle se tourne de plus en plus vers l’objet-livre, menant à la parution de La Besogne des Images (2019, Editions Filigranes). Et prépare une thèse de doctorat depuis 2017 sur « le passage à l’acte de l’écrivain », à l’EHESS.

Avec le soutien de la Fondation Thalie

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Drawing and practice

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MeetingPoint #14
Drawing in Practice
Présentation du travail de Philippe Vandenberg par Johannes Muselaers.

Conférence à l'initiative de l'atelier de Peinture

Johannes Muselaers est titulaire d’une Maîtrise en histoire de l’art de l’Université catholique de Louvain. Spécialisé dans les domaines de l’iconologie, de l’herméneutique et historiographie, il a consacré sa thèse à l’émergence de la théorie picturale de Georges Didi-Huberman. Depuis 2017, il travaille pour le Philippe Vandenberg Foundation, où il est responsable des archives et de la recherche.

No title, 2007, Marker pen and pencil on paper, 42 x 29.7 cm ©EstatePhilippeVandenberg