L'exposition de restitution de Territoires tissés présente des textiles, des objets et documents témoignant des axes de travail et des porosités à l'œuvre au cours du projet. Les tissus et pièces mises en vente pendant l’exposition font l’objet de paiement en espèce exclusivement.
Territoires tissés est une collaboration entre l’AVPTTA, Association pour la valorisation et la promotion du tissage traditionnel d’Abomey au Bénin, les ateliers de Design textile, Design industriel et Architecture d’intérieur de l’ENSAV La Cambre, Bruxelles et l’EPA, Ecole du Patrimoine africain à Porto Novo, qui s’est déroulée entre 2019 et 2023.
Le travail investit les valeurs culturelles, techniques, patrimoniales et créatives offertes par le contexte des ateliers du palais du roi Agonglo. Il interroge la création et l’artisanat comme un terrain de rencontres, un levier d’émancipation et d’apprentissages pour tou·te·s les participant·e·s.
L’initiative est financée par Wallonie-Bruxelles International, avec le soutien de l’Académie de recherche et d’enseignement supérieur de la Fédération Wallonie-Bruxelles.
A l’heure où le coton fibre n’est plus transformé au Bénin, où la fripe occidentale et les productions délocalisées à faible coût en Asie envahissent le continent africain, la consommation de tissus locaux périclite, entraînant la dévalorisation de l’activité traditionnelle du tissage et la précarité des artisans. D’après les tisserand·e·s, la production tissée se limite à un éventail relativement étroit, reproduit de façon répétitive par pure nécessité économique. Dans ce contexte, Constant Adonon, responsable de l’AVPTTA, a sollicité L’ENSAV La Cambre en 2018 pour un échange à long terme de « donner-recevoir ». L’ENSAV La Cambre a convié l’EPA comme partenaire académique au Bénin.
Les ateliers de l’association sont implantés sur le site de l’ancien palais privé du roi Agonglo, qui installa la pratique de cet art sous son règne ( 8ème Roi du Dahomey 1789 - 1797 ). L’activité artisanale persiste sur ce site avec une trentaine de tisserand·e·s, et fait du Palais Agonglo le seul palais vivant de la ville d’Abomey aujourd’hui.
Le tissage traditionnel du Dahomey représente un riche héritage déclinant une formidable diversité technique et esthétique. Les tissus produits sont à la fois fonctionnels et à la fois étroitement liés à des traditions et à des récits, ils sont sémantiquement, spirituellement actifs dans la collectivité.
Le Bénin ne comptant pas d’école de design ni d’artisanat, la transmission s’effectue oralement, Apprendre et valoriser la diversité de ce répertoire textile tout en y puisant de nouvelles perspectives créatives et économiques a constitué l’enjeu du travail interdisciplinaire, en rendant notamment visible sur le site même des ateliers tant les ancrages culturels que les nouvelles créations; en aménageant également le site pour optimiser l’accueil de visiteur.euse et les ventes sur place, rendre possible de nouvelles pratiques.
Au-delà des inévitables chocs culturels, interroger ensemble ces pratiques artisanales est une tentative de constituer un territoire commun, que chacun.e a investi selon sa motivation et sa spécialité. Le changement de perspective des séjours croisés à Abomey et à Bruxelles a permis la découverte et le partage sans angélisme des réalités respectives.
Les tissus et pièces mises en vente pendant l’exposition font l’objet de paiement en espèce exclusivement.
Une publication sur Territoires tissés est en cours d’élaboration pour début 2024.
Pré-vente publication 15 € (virement sur le compte BE67 0912 1205 7587 / communication virement : pré-vente publication TT + nom famille puis transmettre votre contact à helene.perreau@lacambre.be)
Suite aux Jurys en juin et de l'exposition Graduation Show en septembre, 14 prix ont été remis à 32 diplômé·e·s pour distinguer l'excellence et la qualité de leur travail de fin d’études.
— Prix des Amis de La Cambre
Oya (Gravure et image imprimée)
Maëlle Lucas-Le Garrec (Dessin)
Jana Katanic (Communication visuelle et graphique)
Hannah Todt (Espace urbain)
Maud Brunstein (Design textile)
Alba Suau (Peinture)
Matilde Frade-Gazeau (Design du livre et du papier)
Antoine Moulinard (Céramique)
Killian John Ryan (Peinture)
Maj-Britt Verheijen Van Dyck (Architecture d'intérieur)
— Prix SAFFCA
( Southern African Foundation For Contemporary Art)
Hannah Todt (Espace urbain)
Olivia Perce (Sculpture)
— Prix Fondation CAB
Thomas Tavernier (Peinture)
— Prix MAD Graduation
Axelle Maguila (Architecture d'intérieur)
Eun Ji Oh (Accessoires)
Marion Aeby (Design textile)
Noemi Orgaer (Design industriel)
Antoine Moulinard (Céramique)
Dylan Guillard (Stylisme et création de mode)
— Prix Fondation Boghossian
Celia Rancelot (Peinture)
Léonie Chauchat (Céramique)
— Prix Charleroi danse
Marion Dégardin (Danse et pratiques chorégraphiques)
David Ramalho (Danse et pratiques chorégraphiques)
— Prix Gallery Nosco
Zoé Kamalic (Communication visuelle et graphique)
Alexandra Van Leeuw (Architecture d'intérieur)
Emeline Degraeve (Peinture)
Hadrien Loumaye (Peinture)
— Prix Marc Minjauw
Alba Suau (Peinture)
— Prix « Fil fou » Jean-Louis Dupont
Maud Brunstein (Design textile)
— Prix Servix
Anatole Mélot (Photographie)
— Prix du Fonds Roger De Conynck
Camille Peyre (Photographie)
François Jacquemin (Photographie)
— Prix ELLE
Raquel Van Oost (Stylisme et création de mode)
— Prix SOFAM
Célestin Verheyden (Stylisme et création de mode).
— Prix Maison Lefebvre
Corentin Descamps (Peinture)
Né à Anvers en 1899, Léon Stynen est une figure du mouvement moderniste dans l’architecture belge de la première moitié du 20e siècle. Avec une carrière s’étendant sur plus de quatre décennies, il a laissé une marque indélébile sur le paysage urbain belge, concevant tout, des bâtiments emblématiques au mobilier et même aux productions théâtrales.
Cette table ronde est organisée à l’occasion de la parution du livre « LÉON STYNEN ARCHITECTE », dirigé par Tania Wolski et Luc Vincent et édité par Snoeck.
Cet ouvrage, réalisé en collaboration avec la famille de Léon Stynen, est axé sur sa longue carrière d'architecte, mais également sur ses créations design. Cet aspect moins connu de la pratique de Stynen mérite qu’on s’y attarde. Souvent révolutionnaires, ses projets ont lancé une tendance encore perceptible aujourd’hui.
Les deux casinos de Knokke et d'Ostende, les pavillons de l'Expo 38 à New York et de l'Expo 58 à Bruxelles, le bâtiment BP à Anvers, le centre artistique deSingel à Anvers, des maisons individuelles, des projets pour des bateaux de croisière, des cinémas et des meubles qui sont encore en circulation aujourd'hui sont autant d'exemples d'un ensemble d'œuvres qui constituent des symboles durables d'une avant-garde qui a passé l'épreuve du temps.
Ce livre met en lumière la polyvalence et l'influence profonde de Stynen. Celui qui a dirigé La Cambre de 1950 à 1964 a également travaillé avec Le Corbusier, Camille Huysmans, Henry Van de Velde, Renaat Braem, René Guiette, Victor Bourgeois, Paul Delvaux, le CIAM, et bien d'autres encore.
Cette table ronde sera organisée en présence des deux éditeurs de l’ouvrage, Tania Wolski et Luc Vincent, ainsi que de Marc Dubois et Pablo Lhoas, auteurs de chapitres. Maurizio Cohen et Kevin Saladé complèteront le panel d’intervenant.e.s pour évoquer la personnalité et l’œuvre de Léon Stynen.
Abordant la conférence comme un espace polyphonique et performatif, Agnès Geoffray et Vanessa Desclaux partageront un projet de recherche et de création en cours à travers lequel elles explorent des figures de filles considérées comme « délinquantes » ou « déviantes » tout au long du XXème siècle, et jusqu’à aujourd’hui.
Travaillant à partir de leurs collectes dans différentes archives, elles arpentent des histoires de révoltes, de résistance et d’émancipation à travers des expériences vécues ou des récits de fiction. Elles se fraient un chemin dans la masse de l’histoire de l’éducation surveillée et de la justice des mineur.e.s et font surgir des images et des voix pour donner corps à ces filles rebelles, parfois violentes, rarement sujets de leur histoire.
Agnès GEOFFRAY
Artiste, Agnès Geoffray est passée par la Riksakademie puis la Villa Médicis. Elle a exposé au Centre Pompidou, Rencontres d’Arles, Jeu de Paume, Kunsthaus de Zurich, Musée de l’Elysée, Lausanne, etc., est représentée par la Galerie Maubert et publie aux éditions La Lettre volée, Bruxelles. A la croisée de l’écriture et de la photographie, son travail interroge la survivance des gestes et des postures.
Vanessa DESCLAUX
Critique d’art, curatrice (Tate Modern, Centre d’art de Noisy-le-Sec), enseignante (ENSA Dijon), la chercheure Vanessa Desclaux a mené une thèse sur l’impact du néolibéralisme sur la pratique de commissaire d’exposition dans le champ de l’art contemporain, proposant des formes de résistance à travers les notions de passivité et de fabulation.
Rocío Boliver / La Congelada de Uva - Survivante de la censure
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Rocío Boliver / La Congelada de Uva - Survivante de la censure
Comment l'art performance bouleverse ton monde jusqu’à ce que tu réalises qu’il t'a permis de tenir debout
Rocío Boliver est une artiste de performance mexicaine qui crée de l’art corporel à propos du genre, de la sexualité, de la douleur et du plaisir. Icône culturelle underground au Mexique, Boliver a présenté son travail en Amérique du Nord, Amérique du Sud, Europe et Asie, dans des lieux très divers : musées, raves, universités, galeries, rassemblements militants, festival national du sadomasochisme, programmes de télévision…
Dans le cadre du cours de performance et art du corps
En collaboration avec Perfocilline et Octopus Art Center
Rocío Boliver performera dans le cadre de « Perfocilinne 023 », le 27 octobre à 18h30, à l'Octopus Art Center. https://www.octopus-heart.center/
Avec la participation de Ron Athey, Ignacio Galilea, Leticia Izquierdo, Amelia Jones, Dominic Johnson, Lois Keidan, Antoine Pickels et Sheree Rose.
La Cambre organise sa séance de rentrée académique 2023-2024, le mercredi 11 octobre à partir de 18h.
Le programme de la soirée comprendra la remise des Prix de nos différents partenaires aux diplômé·e·x·s de Master 2023, ainsi qu’une intervention de Frédérique Aït-Touati intitulée Images et figures de la Terre, pour se conclure par les mots de rentrée du Directeur.
A l'occasion de cette rentrée académique, Benoît Hennaut reçoit Frédérique Aït-Touati
Frédérique Aït-Touati vit et travaille à Paris. Metteure en scène et chercheuse au CNRS, elle explore les liens entre sciences, arts et politique et fait du théâtre un lieu d’expérimentation. A partir de 2014, elle est invitée au théâtre Nanterre-Amandiers avec SPEAP, l’académie expérimentale qu’elle crée aux côtés de Bruno Latour, et y créer plusieurs spectacles et conférences-performances.
En 2020, elle collabore avec Tino Sehgal pour l’exposition Down to Earth, dans le cadre du Berliner Festspiele.
Elle poursuit une activité d’enseignement à l’École des Hautes Études en Sciences Sociales et à SPEAP, ainsi qu’à l’étranger où elle enseigne régulièrement à NYU et à Oxford. Elle a notamment publié Contes de la Lune, essai sur la fiction et la science modernes (Gallimard, 2011) et Terra Forma, manuel de cartographies potentielles (B42, 2019).
ECART — Présentation du catalogue Resonating Ceramics
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ECART — Présentation du catalogue Resonating Ceramics
Sous le nom d’ECART (European Ceramic Art & Research Team) sont réunies quatre écoles supérieures d’art et de design européennes Villa Arson, Nice (France) ; HEAD, Genève (Suisse) ; Pavillon Bosio, École Supérieure d’Arts Plastiques de la Ville de Monaco et La Cambre, Bruxelles (Belgique) qui se sont associées à l'European Ceramic Workcenter, Oisterwijk (Pays-Bas) à l'occasion du projet Resonating Ceramics.
Le réseau ECART clôture le projet Resonating Ceramics qui s'est déroulé de 2021 à 2023, avec le soutien de la Commission européenne et du fonds Erasmus +, au titre de partenariat stratégique d’innovation dans l’enseignement supérieur.
Le projet Resonating Ceramics explore la relation entre matériau céramique et expérimentation sonore, tout en liant cette interrogation à une préoccupation basée sur la notion de rituel (au sens social et anthropologique). Matières et son donnent en effet à combiner une variété importante de multiples dans le domaine, ce qui accroit le potentiel expérimental du projet.
Le catalogue retrace les différentes étapes du projet impliquant 20 étudiant·e·s, 4 écoles d'art et un centre d'excellence dédié à la céramique contemporaine.
Il présente les travaux des jeunes artistes introduits par des textes scientifiques de plusieurs auteur·rice·s : Natacha Massar, Bénédicte Bertholon et Jean-Christophe Valière, Marc Higgin et Raymond Delepierre ainsi qu'un entretien croisé avec les professeurs réalisé par Ondine Bréaud-Holland en charge de la publication.
Exposition des travaux de diplôme des étudiant·e·x·s de Master 2023 de La Cambre
Programme des performances : voir ci-joint
Design graphique D-E-A-L
Some Body Strange
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Some Body Strange
The diversity of body representations produced by eleven artists coming from ENSAV La Cambre, mainly from the department of Drawing, is a testament to our world of change.
Bodies that are bruised, elongated, disassembled, bent and stretched out, fusing bodies. Bodies in waiting, doubled up, clustered, loving bodies, absent bodies, bodies serving as a base for a gesture. The drawings in the exhibition SOME BODY STRANGE reveal intimate visions, which are as fluid, bizarre and fictional, as they’re troubling or fantastic; all of them being an expression of the sensitive.
The works offer stunning versions of our reality and existence, resisting the metamorphoses of our society and the traces of the past. They also propose a poetic viewpoint, based on dreams, and allowing to imagine the future. Drawing, whether as an act or a medium, permits an enlightened and subtle realization of the notions of space and time. The sharpness of regards combined with different artistic expressions in the show provides us with a moment of unique sensibility, just like our breathing or heartbeat.
Dans le cadre de Brussels Drawing Week
Racines
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Racines
Sculptures, peintures, dessins, sérigraphies, tapisseries et photographies invitent à un cheminement dans l’espace d’exposition dans laquelle la mer, la terre, les paysages mais aussi les racines familiales et culturelles cohabitent.
Les Amis de La Cambre et La Cambre organisent une exposition réunissant 18 artistes intergénérationnel·le·s et multidisciplinaires diplômé·e·s de 1963 à aujourd'hui.
Cette exposition, première d’un cycle en vue du centenaire de La Cambre en 2027, vise à tisser les liens entre le passé, le présent et le futur de l’école.
Avec les oeuvres de Jeanine Cohen, Camille Dufour, Maëlle Dufour, Javier Fernandez, Anne Marie Finné, Jean Glibert, Nadia Guerroui, Safia Hijos, Gudny Rosa Ingimarsdottir, Ann Veronica Janssens, Benoît Jacquemin, Loup Lejeune, Mireille Lienard, Maëlle Lucas-Le Garrec, Aimé Mpane, Mostafa Saifi Rahmouni, Godelieve Vandamme et Bernard Villers
Commissariat Yolande De Bontridder et Valentine Himpens-David
Assistante commissaires Bertille Bouillé
Design graphique Léonie Lefere
Les amis de La Cambre et La Cambre remercient la Banque Transatlantique, Auxipress, l'Ambassade d'Espagne en Belgique, Brussels Gallery Weekend, Cover Flooring, Edge Brokers, La Libre Belgique, Lochten & Germeau, Masureel et la Ville de Bruxelles pour le soutien à la réalisation de cette exposition
Camping est un festival et une plateforme internationale de workshops et de spectacles, une expérience unique de rencontres avec des artistes du champ de la scène chorégraphique internationale, ouverte aux autres champs artistiques.
Camping s’adresse à tous les acteurs de la danse et des arts, qu’ils soient étudiant·e·x·s, enseignant·e·s, interprètes, chorégraphes, chercheur·euse·s, et également à un large public d’amateur·rice·s et de spectateur·rice·s.
Plus de 30 workshops pour 700 campeur·se·s dont 300 étudiant·e·x·s issu·e·s d’une trentaine d’écoles d’art à travers le monde, une quinzaine de spectacles : un événement international devenu incontournable, sans équivalent sur la scène française ou européenne.
Chaque jour, les écoles invitées ont l’opportunité de donner le cours du matin à tous les participant·e·s : l’occasion pour chacun·e de découvrir les techniques enseignées et les inspirations des diverses formations.
Du 25 juin au 25 juillet 2023, des étudiant·e·x·s des ateliers Design textile, Design industriel et Architecture d'intérieur participent au dernier stage de travail pour le projet Territoires tissés au Bénin, en collaboration avec l'AVPTTA (Association pour la valorisation et la promotion du tissage traditionnel d'Abomey).
Territoires tissés est un laboratoire collaboratif et transdisciplinaire, investissant les valeurs culturelles, techniques, patrimoniales et créatives véhiculées par la production du textile. En interrogeant l'écosystème des ateliers de tissage du Palais du Roi Agonglo à Abomey, le projet envisage la création et l’artisanat comme un levier de rencontres, d’apprentissages et d’émancipation pour tou·te·s les participant·e·s.
La valorisation des tissus de l’AVPTTA a fait l’objet de plusieurs axes de travail : l’archivage des tissus historiques, la déclinaison / variation de ces mêmes tissus comme un élément de différenciation majeur (déclinaison dans les couleurs, les dimensions graphiques, les échelles mais aussi les densités textiles), la transmission des techniques de tissage, la formation en teinture végétale (et des études pour le réaménagement partiel du site en fonction des activités de teinture), la promotion et la vente des tissus (création d’objets et nouveaux supports, valorisation du tissu au mètre, création d’un site internet — Agonglo.com —, aménagement d’une salle d’exposition et de vente, mobilier et présentoirs pour les tissus).
La dernière session de travail visait à produire avec les artisans le contenu de l'exposition itinérante qui sera organisée d'ici fin 2023 afin de promouvoir le projet de l'AVPTTA et d’assurer les bases d’une transmission des techniques de tissage pour pérenniser le projet, et plus largement les savoir-faire de l’association en réalisant un modèle de capsules vidéos consacré aux tissus majeurs reproductibles pour tous les tissus historiques réalisés au Palais.
Financé par Wallonie Bruxelles International, avec le soutien de l’Académie de recherche et d’enseignement supérieur de la Fédération Wallonie-Bruxelles
Des étudiant·e·x·s et artistes diplômé·e·s de l'atelier Céramique exposent leurs travaux dans le cadre de l’exposition Resonating Ceramics à la Villa Arson, à Nice, jusqu'au 27 août 2023 !
*Resonating Ceramics *donne à voir les travaux réalisés par les étudiant·e·x·s de 4 écoles supérieures d’art dans le cadre du projet de recherche-création ECART – European Ceramic Art & Research Team.
Ainsi les vingt participant·e.s réparti·e.s en 9 binômes et 2 artistes en solo, ont travaillé la relation entre le matériau céramique et le son, tout en liant leurs recherches à la notion de rituel. Si celles-ci accordent une place prépondérante à l’expérimentation matérielle et formelle, elles convoquent des domaines tels que l’acoustique, l’organologie et l’anthropologie. Objets utilitaires, objets symboliques, objets performatifs, les pièces présentées ici jouent de ces catégories en brouillant les sens, la perception visuelle et sonore.
Cette seconde restitution après celle menée par la HEAD Genève en 2022 bénéficie du soutien de la Commission européenne à travers le programme Erasmus+ partenariat stratégique européen, qui accompagne l’ensemble du projet.
**Avec les oeuvres des étudiant·e·x·s et artistes diplômé·e·s **
La Cambre - Arpy Gokceyan, Béatrice Guilleman, Antoine Moulinard, Marta Rachlewicz, Roxane Rajic
HEAD Genève - Debbie Alagen, Sophie Conus, Sebastián Dávila, Ban Lei, Arielle Christina Tarzia
Fondé en 2009, le réseau ECART réunit pour son 5ème programme 4 écoles supérieures d’art et un centre d’excellence en céramique : La Cambre, Bruxelles (Belgique) ; Villa Arson, Nice (France) ; HEAD, Genève (Suisse) ; Pavillon Bosio, École Supérieure d’Arts Plastiques de la Ville de Monaco et l’European Ceramic Workcenter, Oisterwijk (Pays-Bas).
LaVallée héberge les réalisations des Masters Dessin et Espace Urbain qui choisissent d'organiser le croisement de leurs propositions visuelles et sonores.
La durée de la présentation sera courte mais pas moins constituée de singularités et de diversités plastiques.
Showoff23
Showoff23
Cette année, l'atelier Stylisme et création de mode lancera son célèbre défilé de mode annuel, Showoff23, en ligne sur www.lacambremodes.be
Dès 10h, vous pourrez découvrir en détail les vêtements imaginés par les jeunes créateur.rices !
Tout doit disparaître
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Tout doit disparaître
"Tout doit disparaître" est une exposition organisée par les étudiant.e.s de la promotion sortante du Master Peinture.
Le titre de ce projet fait allusion avec humour, fatalisme et un brin de nostalgie, à la clôture d'une période de vie et de recherche, qui fût déterminante pour chacun et chacune des participant.e.s.
Crédit photo : Master Peinture
Les enfants de Khnoum
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Les enfants de Khnoum
L’exposition révèle la diversité de la création céramique contemporaine en dialogue avec une maison de maître au style éclectique.
A travers les différents espaces de ce lieu atypique et sous l’égide de Khnoum (le dieu égyptien qui façonne le limon du Nil sur son tour de potier), les 8 jeunes artistes issu.e.x.s de l’atelier Céramique convient le public à un parcours multiple dans leurs univers personnels.
Un circuit hétéroclite et insolite pour célébrer le passage entre la fin de leurs études et un parcours professionnel qui s’ouvre avec une pléthore de possibles.
Avec Maud-Europe Barrois, Léonie Chauchat, Antoine Moulinard, Sangah Pak, Marta Rachlewicz, Attale Alessandri Agathe Bertin et Béatrice Guilleman, diplômé.e.s 2022
Equipe pédagogique
Caroline Andrin, Abel Jallais, Coline Rosoux et Joëlle Swanet
L'atelier Accessoires présente « CORE SIX », une exposition au coeur des projets de diplôme des étudiantes : Camille Cireddu – Clara Besnard – Eunji Oh – Jeanne Brandalise – Nolwenn
Ollion – Olivia Bretheau
Merci à l’Atelier Espace Urbain pour l'accueil
Les fleurs bleues ne vivent qu'une journée
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Les fleurs bleues ne vivent qu'une journée
Six projets de diplôme de l’atelier Design textile
Lors du Master en Design textile, les étudiant.e.x.s donnent forme aux aspirations qui les animent en interrogeant le medium textile, en y approfondissant une démarche ancrée dans l’intimité de l’atelier et nourrie de rencontres dans différents contextes de création, d’usages et de production.
Iel, elles sollicitent la fluidité dans un rapport sensible, tangible aux êtres et aux choses : aménager, accueillir, ombrager, revêtir, filtrer, ... Manifestant l’ambition et le plaisir de s’approprier des processus de fabrication élémentaires ou complexes, les projets cette année revendiquent particulièrement le caractère physique, empirique et immersif du travail artisanal : retorde, ourdir, tisser, tricoter, enduire, plonger, pétrir, déployer, arrimer,… Autant d’actions, de traditions d’un sillon millénaire, emprunté aujourd’hui comme un ancrage dans les vacarmes du monde.