MeetingPoint #13
Postures et Impostures par Franck Apertet (les gens d’Uterpan)
Rencontre à l’initiative du CASO Performance et Art du corps
Franck Apertet, qui signe avec Annie Vigier sous le nom les gens d’Uterpan, évoquera durant cette rencontre plusieurs exemples de leur pratique artistique, qui questionne les normes et les conventions régissant l’exposition et le spectacle vivant.
https://www.lesgensduterpan.com
Franck Apertet est associé depuis 1994 avec Annie Vigier sous le générique les gens d’Uterpan. Les gens d’Uterpan constituent une œuvre critique à partir d’une pratique initiale de chorégraphes. Leur réflexion opère par le déplacement et la recontextualisation de procédés d’action ou de monstration propres au champ des arts plastiques et au spectacle vivant. Ils traitent chacune des étapes constituant la pratique de l’artiste et renvoient une responsabilité au visiteur, au commanditaire et à l’institution dans leur travail. Leurs pièces sont montrées dans des centres d’arts, des musées, des festivals ou biennales, des espaces théâtraux, et dans l’espace public.
Annie Vigier et Franck Apertet (les gens d’Uterpan) sont représentés par la galerie Salle Principale (Paris).
Vues sur un territoire empreint de la fabrication d'un cerveau.
Une recherche artistique initiée par Cédric Noël, avec Mira Sanders, Joachim Olender, Laure Cottin Stefanelli, Benoît Dusart, Anaïs Chabeur et Raymond Balau.
Le corps et tant qu'archive de l'autre: appropriation, incorporation et transmission
Exposition et soutenance de thèse de doctorat en Art et sciences de l'art de Carolina Bonfim
Ce projet s'inscrit dans la poursuite de sa pratique artistique des dernières années, axée sur le corps et l’archive à travers une approche basée sur les arts visuels. Au moyen de différents média (photographie, vidéo, performance, texte, etc.), elle étudie les rapports entre identité, incorporation, archive immatérielle et transmission dans et par le corps.
C’est cet intérêt particulier pour la notion de corps en tant qu’archive qui l’a conduite à emprunter la voie du doctorat, comme chemin possible pour obtenir une compréhension plus vaste de la poétique de ce phénomène. Cette corrélation entre archive et corps est de plus en plus revendiquée, notamment par un certain nombre d’artistes qui considèrent le corps comme un réservoir de savoirs, voire un lieu d’héritage, et comme un véhicule capable de connecter passé, présent et futur. Que signifie archiver le corps ? En quoi cette opération diffère-t-elle de l’archivage d’objets et/ou de documents ? Comment penser un travail sur les archives à partir du corps, c’est-à-dire à partir d’un ensemble d’opérations et de méthodes qui n’aspirent pas nécessairement à l’authenticité ou à la fidélité ? Comment peut-elle montrer plastiquement des archives immatérielles ? Quelle est l’approche à adopter pour traiter les pratiques archivistiques de ce qui semble être « inarchivable » ? Telles sont les questions auxquelles elle va essayer d’apporter une réponse. À travers une pratique artistique singulière et autonome, elle va s’interroger sur la manière dont l’Autre peut être incorporé, archivé et transmis. Pour ce faire, elle a développé trois volets, trois propositions artistiques - 90 mouvements sur TECHNOGYM G6508D, Not himself, not herself, not itself et Laboratoire sur les manières de chercher, détruire, inventer, être et performer l'archive – qui constituent trois différentes approches du corps en tant qu’archive dans le but d’explorer différentes voies d’action.
Carolina Bonfim est une artiste et chercheuse née à São Paulo. Centrée sur la question des archives immatérielles, sa pratique se base sur le développement et la mise en œuvre de modes expérimentaux de transmission et de traduction. Au cours de ces dernières années, elle a mené à bien différents projets, qui ont en commun l’établissement d’un dialogue étroit avec la pensée critique. Elle a récemment exposé Not himself, not herself, not itself au Homesession Artspace (2019, Espagne). Ces travaux ont également été présentés à la Casa do Povo (2018, Brésil), au MARCO - Museo de Arte Contemporáneo de Vigo (2017, Espagne), au Centre national de danse contemporaine d’Angers (2016, France), au Museo de Arte Contemporáneo del Sur (2017, Argentine), à la Fundació Miró (2015, Espagne), à la Galerie A Gentil Carioca (2014, Brésil), au Lugar a dudas (2014, Colombie), entre autres.
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Vostok / Activities par Lola Meotti
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Vostok / Activities par Lola Meotti
Le cycle VOSTOC - implémenté en 2019 par l’équipe du Centre - dédié à l’art de la performance et inauguré par une collaboration avec le Festival Trouble (Bruxelles) - revient pour un second opus signé par la performeuse et curatrice: Lola Meotti.
L’idée motrice de cette carte blanche intitulée Activities est de réunir des artistes autour de la question du collectif, du travail et de la place de l’individu dans notre société.
Performances, musiques, installations, discussions « fictionnées », autant de mises en place d’espaces de réflexions pour tenter de prendre ensemble du recul par rapport au rythme endiablé que nous impose notre économie.
Au programme, trois temps forts, au cours desquels le spectateur sera, selon son désir, déambulant, acteur, observateur.
Carole Louis, (sculptrice, céramiste, actrice de ses propres installations) sait rire et pleurer de ses constats d’un monde dont nous sommes tous acteurs. Carole Louis flirte avec nos faiblesses en créant des atmosphères dont on se sent partenaires souriants mais aussi citoyens démunis. Ici elle nous propose un voyage (trop) organisé.
Zoé Dubus et Antoine Garrec, unissent leurs talents en recréant un monde satirique, entre le "team building" et le combat solitaire d’un romantique en perdition. Zoé Dubus crée décors interactifs de paysages dévastés et Antoine Garrec, au synthé, nous raconte sa solitude et sa quête sans fin d’une love story fantasmée.
Luce Goutelle offre au spectateur la possibilité de se raconter, d’opter avec la légèreté de la fiction un point de vue sur la notion de burn out.
Une soirée de constat de l’apocalypse et de potentielle réhabilitation pour un nouveau monde!
Meeting Point #11
Rencontre à l'initiative de l'atelier de Typographie
Benoît Bodhuin est graphiste, designer de caractères et enseignant. Un cursus indécis - mathématiques puis graphisme - une pratique affranchie et un intérêt pour la typographie le caractérisent. Curieux de tout, ses domaines de prédilection sont le dessin (et la customisation) de typographies et le graphisme.
David Bennewith est un designer graphique et chercheur de design né en Nouvelle-Zélande, basé à Amsterdam. Sous le nom de Colophon, il travaille sur des recherches et des projets de commande axés sur le dessin de caractère et la typographie. Il a fait des recherches approfondies sur la création de caractères néo-zélandais, en particulier sur le travail de Joseph Churchward, publiant une monographie sur lui en 2009. Entre 2013 et 2015 Bennewith était professeur dans le département Communication Design de la HfG Karlsruhe, et depuis 2015 il est responsable du département Design graphique à la Gerrit Rietveld Academie, Amsterdam.
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La Cambre s'anime
La Cambre s'anime
Projection des films réalisés par les étudiant.e.s de l'atelier de Cinéma d'animation.
Une dizaine d'étudiants de 1e et 2e années bachelors section Sculpture de La Cambre (Ecole nationale des arts visuels à Bruxelles - professeur : Johan Muyle) sont en résidence et atelier au Centre culturel depuis le 13 octobre. L'exposition de leurs travaux se tiendra du 19 au 24 octobre.
Les réalisations de l’étudiant(e) sont vidéographiques, sculpturales, de l’ordre de l’installation ou de la performance, et prennent la forme d’objets, d’assemblages, de dessins,... toutes formes reconnaissables comme appartenant aux pratiques contemporaines de l’art.
Vernissage le samedi 19 octobre de 15h à 20h et performance "Van Der Keuken" sur le kiosque à 16h. Possibilité de restauration au Bistro à partir de 18h.
Soirée ROCK Circus sous le chapiteau Decrollier à 20h.
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La Cambre PMK @ Antwerp Academy Art Book Fair
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La Cambre PMK @ Antwerp Academy Art Book Fair
L'atelier de Gravure et Image imprimée aka Printmaking participe à l'Antwerp Academy Art Book Fair dans la section FUTURE.
C’est une première pour La Cambre qui présente, entre autres, les éditions des masters 2019: Abigaël Huyard, Charlène Mao (dont l’édition a été acquise par Les Amis de La Cambre), Sean Tay qui activera son édition/masque performative, et Marie Theurier.
Une exposition de dessins du cours de narration visuelle et de communication graphique de La Cambre. Ils mettent en lumière des pensées, des récits, des poèmes, des informations...
Quand le trait de la main rencontre le trait d'esprit en toute humanité.
Dessins de Jérôme Bonvalot, Anne Marie Finné, Pierre Lahaut, Clara Marciano, Nikolay Konstantinov Nikolov et Emmanuel Tête
La Cambre célèbre les quarante ans d’existence de son atelier de dessin avec une exposition d’œuvres de cinq artistes issus du cursus associé, réunies autour d’un grand pastel de Pierre Lahaut, fondateur de l’atelier. Tous ces dessins se présentent comme des territoires invitant à une déambulation du regard et manifestant une dimension temporelle prégnante.
Conférence à l'initiative du cours d'Illustration mené par Pascal Lemaître
Kianoush Ramezani, dessinateur de presse iranien, l'exil au nom de la liberté d’expression.
Artiste et militant Iranien, Kianoush Ramezani [KIANOUSH] vit et travaille en exil en tant que réfugié politique depuis 2009 à Paris. Ses dessins apparaissent régulièrement dans l’hebdomadaire Courrier International et d’autres médias nationaux et internationaux en France et d’autres pays tels que le Guardian, Le1, Arte, Iran Human Rights, La Croix etc. Il donne des conférences dans les centres culturels et éducatifs en France, en Europe et les autres pays du monde depuis 2010. Il a choisi Cartooning : l’art de danger pour son discours TEDx en 2014, quelques mois avant l’attaque terroriste contre Charlie Hebdo.
Kianoush est le président fondateur de United Sketches l’association internationale pour promouvoir la liberté d’expression et soutenir les caricaturistes en exil.
Il est l’auteur du livre Journal intime de la Terre, publié en 2018.
Pour son 4e projet, le réseau ECART a consacré son expérience de travail collectif à la thématique Architectures céramiques, de la structure à l'ornement. Ce projet réalisé au Portugal en collaboration avec l'IPVC à Viana do Castelo, s'inspire parfois du patrimoine local, s'adaptant aux conditions de réalisation et aux contraintes de temps, en développant une réflexion autour de la question de l'architecture et de la céramique.
Le réseau ECART, pour European Ceramic Art & Research Team, rapproche cinq écoles supérieures d’art afin de réfléchir et de travailler autour de problématiques diverses questionnant la céramique comme médium, tant dans le champ de l’art que dans celui du design.
La Haute École d’Art et de Design – CERCCO, Genève,
L’École Nationale Supérieure des Arts Visuels de La Cambre, Bruxelles,
L’École Nationale Supérieure d’Art de Limoges,
L’École Supérieure dʼArts Plastiques de la Ville de Monaco – Le Pavillon Bosio,
L’École Nationale Supérieure d’Art de Nice – La Villa Arson.
Yoel Pytowski, ancien étudiant du cursus en Dessin, diplômé en 2012, a remporté le premier prix du concours Art Contest et Mostafa Saifi Rahmouni, diplômé 2016 du cursus Sculpture, a, quant à lui, gagné le troisième prix.
L’exposition des travaux des lauréats se tient à l’immeuble Vanderborght, 50 rue de l’Écuyer, 1000 Bruxelles, jusqu’au 11 octobre 2019.
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PLAYGROUND
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PLAYGROUND
Première commande publique d'Édouard Pagant, diplômé 2018 de l'atelier d'Espace urbain.
Édouard Pagant (1987) a réalisé une intervention permanente sur l’ensemble des 1000 m2 de la cour de récréation de l'école communale « Les Rives du Hain » à Braine-le-Château. Cette commande publique a été conçue et réalisée sur base de nombreux échanges entre Édouard Pagant et la classe de cinquième dirigée par Aurélie Tamignau. Sur une période de deux ans, un processus avec ateliers participatifs a conduit à une réalisation intégrant le foisonnement d’idées portant sur trois ensembles : la végétation, deux modules de jeu et la peinture du sol. Cette démarche fortement contextuelle et ancrée dans la pédagogie, a fait appel à l’écoute, à l’observation, aux échanges, mais aussi au repérage, aux tests, et au dessin, pour arriver à la formulation claire d’un projet ancré dans la matière venant des élèves et traduite en réalités tangibles dont l’attrait visuel a plusieurs niveaux de lecture.
Belgium is Design a le plaisir de présenter TEXTILES REVEALED, une exposition qui réunit le travail de 11 designers textiles belges organisée en collaboration avec Lidewij Edelkoort et Philip Fimmano dans le cadre du festival New York Textile Month.
DESIGNERS
Alice Leens
BedrossianServaes
Chevalier Masson en collaboration avec Diane Steverlynck et Erwin de Muer
Christoph Hefti
Decluuz by Luc Druez
Geneviève Levivier
Krjst Studio
La connaissance des matières, la recherche, l'innovation, la technologie et les méthodes de production, sans parler de la conscience écologique, éthique et sociale, sont les thématiques abordées dans l'exposition TEXTILES REVEALED. Cette exposition rassemble d'imposantes installations, des meubles, des tapisseries et des tapis contemporains.
Comme l'explique Edelkoort : «L'exposition remet en question les idées préconçues sur les textiles traditionnels belges (souvent limités à l'héritage séculaire du lin) et déroule à la place un fil rouge passionnant entre les designers. Tuftage, feutrage, jacquard numérique et torsades ne sont que quelques-unes des techniques employées par une nouvelle génération qui redéfinit les limites de la créativité textile.»
Le New York Textile Month est la vitrine idéale pour une telle créativité. Qu'il s'agisse de pièces de collection uniques ou de travaux d'aménagement d'intérieurs, les textiles font partie intégrante du design belge contemporain.
Bien qu'exposant régulièrement lors de grands événements de design en Europe, TEXTILES REVEALED est la première présence de Belgium is Design aux États-Unis et la première fois que le label se concentre exclusivement sur le textile. L'événement offre une chance unique aux designers sélectionnés de rencontrer les architectes d'intérieurs, collectionneurs, et galeries les plus dynamiques d'Amérique.
Artagon Live vous invite en immersion au cœur de la jeune création européenne le temps de 13 soirées composées de performances, d'installations interactives, de projections vidéo, d'œuvres sonores, de conférences, d’ateliers, de concerts et de DJ sets. L’événement rassemble 50 jeunes artistes déjà présentés par Artagon, ainsi que des collectifs et des musiciens originaires de tout le continent.
Entièrement dédié aux pratiques artistiques spontanées, éphémères et performatives, Artagon Live expérimente un nouveau format, entre l’exposition, la résidence d'artiste et le festival. Un laboratoire qui donne à voir l’art en train de se faire, tout en le faisant dialoguer avec les musiques actuelles, la fête et les préoccupations qui animent la jeunesse en Europe. Ces soirées ont pour écrin la Villa Radet, maison chaleureuse et intimiste entourée d’un vaste jardin, second site parisien de la Cité internationale des arts niché au cœur de Montmartre, berceau historique de la bohème et des avant-gardes.
avec entre autres : Ani Bedrossian (diplômée 2016 de l'atelier de Design textile) et Jonas Möenne (diplômé 2018 de l'atelier de Céramique).
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Résidence Large Scale
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Résidence Large Scale
Gaëlle Leenhardt, diplômée 2012 de l'atelier de Sculpture, a été choisie à l’unanimité par un jury franco-américain comme lauréate de la première édition de la Résidence Large Scale, à Marfa / Texas, qui se déroulera d’octobre à décembre 2019.
Créée en 2019 par le service culturel de l’Ambassade de France à Houston et l’Association Fénelon Beaux-arts (Nantes-France), cette résidence artistique de deux mois axée sur la recherche et l’expérimentation offrira à Gaëlle Leenhardt un espace de travail pour développer de nouveaux projets et favoriser le développement de sa pratique artistique. Choisie parmi 61 candidatures par un jury franco-américain, l’artiste recevra une bourse de 6000 US$ et sera logée dans un espace de résidence et de création situé à Marfa.
Benoît Hennaut, directeur,
Kevin Saladé, directeur adjoint,
ont le plaisir de vous inviter à la séance académique de rentrée.
Présentation de Queen Musclée, projet initié dans le cadre de la première session du certificat en Danse et pratiques chorégraphiques
Un projet de Louise Buléon Kayser assistée d'Allison Faye avec Rim Cividino, Camille Da Silva, Alix Merle, Livia Vincenti, Agnes Valovics
Discours de rentrée
Réception dans le Patio du 14 Abbaye de La Cambre
Le certificat en Danse et pratiques chorégraphiques est organisé en partenariat avec Charleroi danse, l’INSAS/Institut Supérieur des Arts du Spectacle, Conservatoire Royal de Bruxelles et l'UO / Université ouverte de la Fédération Wallonie-Bruxelles, en collaboration avec la filière en Arts du spectacle de la Faculté de Lettres, Traduction et Communication de l’Université Libre de Bruxelles.
La rentrée académique aura lieu le lundi 16 septembre.
11h00 — Accueil des nouveaux étudiants Master (Auditoire Stynen, 21 Abbaye de La Cambre)
12h30 — Rentrée académique 1re année : accueil à l'auditoire Stynen (21, Abbaye de la Cambre)
14h00 — Rentrée académique B2 > M2 (dans les ateliers)
16h00 — Accueil organisé par le Conseil des étudiants (Patio, 14 Abbaye de La Cambre)
18h00 — Rentrée académique de l'Atelier des écritures contemporaines (Bibliothèque, 21 Abbaye de La Cambre)
Roman écrit par Théo Casciani, ancien étudiant de la formation en Écritures contemporaines, paru le 22 août 2019 aux Éditions P.O.L
En annexe, quatre pages dans Le Vif/L'Express sur l’enseignement de l’écriture en université et école d’art, avec une focale sur l'Atelier des Écritures contemporaines de La Cambre et Théo Casciani.