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Rencontre-performance avec Camille de Toledo

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Une histoire du vertige
Performance à la table - Le vertige en 7 fragments plus

« Ecoute, le sol se dérobe, les mots dérapent, nous perdons l'équilibre. Partout, nos appuis s'érodent, la vie se dérègle et nous restons suspendus. Nous regardons en-dessous, loin, et nous voyons la Terre, les autres espèces ; mais nous en sommes séparés... Tu vois ? Nous entrons dans le monde des vertiges. Et moi, figure-toi, qu'est-ce que je peux faire à part chercher à la comprendre, cette vie vertigineuse... »

Camille de Toledo enseigne à l'ENSAV (Bruxelles) et à l’Université d’Aix Marseille. Il est chercheur associé à l’Institut d’études avancées de Nantes pour son travail sur les droits de la nature. Lauréat du prix Franz Hessel, finaliste du prix Goncourt avec Thésée, sa vie nouvelle, ses recherches l’ont porté à explorer ce qu’il nomme « nos habitats narratifs », quand la fiction construit notre rapport au monde jusqu'au point de détruire la vie.

En collaboration avec le Master Textes et création littéraire

Au revoir Franc’Pairon

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Francine Pairon est née le 2 février 1949. Après avoir étudié l'histoire de l’art au Musée d’art ancien à Bruxelles (1969), elle suit une formation en architecture intérieure (1981) au Centre des arts décoratifs (C.A.D.) à Bruxelles. Dans le cadre de cette formation, elle effectue des stages au bureau de Christophe Gevers et chez Jean Glibert, alors chefs d'atelier à La Cambre. Rencontres déterminantes, comme fut celle de Luc Van Malderen.

Elle crée ses premiers vêtements en 1978 et expose à de nombreuses reprises durant les années 80 (Galerie Néon à Bruxelles, Design center, Sint-Lukas Galerij e.a.)

Elle reçoit une bourse au centre de recherche de la Fondation de la Tapisserie et des Arts Muraux à Tournai (1983-1984) pour réaliser des recherches sur le vêtement en kit.

De 1983 à 1986, elle enseigne l'art et la technique du tissu ainsi que le stylisme et la recherche et construction du vêtement dans plusieurs établissements (Ecole Supérieure des Arts plastiques de Mons, Centre liégeois de formation permanente des classes moyennes, C.A.D.).

En 1986, elle crée l’atelier de Stylisme et création de mode de La Cambre, avec le soutien de Joseph Noiret, à qui elle empruntera cette phrase qui demeurera sa devise et celle de La Cambre Mode(s) : « La création est rupture, nous dormirons plus tard ». Elle dirigera l’atelier de septembre 1986 à juin 1999 avant de prendre la direction de l’Institut français de la mode à Paris, jusque 2013.

Toujours attentive à la vie de notre école, elle n’avait de cesse d’en défendre les principes de liberté et d’innovation, auxquels elle a tant contribué.

Le premier défilé de l’atelier de l’atelier de Stylisme et création de mode de La Cambre a eu lieu en juin 1988. Laissant derrière elle des générations de stylistes et de créateurs, soit qu’elle forma directement, soit qui aujourd’hui encore baignent dans son héritage pédagogique et culturel, Franc'Pairon nous a quittés ce dimanche 12 février. Un grand vide se crée, que nous remplirons de son souvenir, de son enthousiasme, de sa ténacité, de sa loyauté et de sa vigueur poétique et artistique.

L’école de La Cambre adresse ses plus sincères condoléances à sa famille, ses amis, ses proches et à toutes celles et ceux dont elle aura marqué ou changé la vie.

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Open 2023

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La Cambre organise ses Portes Ouvertes
le samedi 25 mars

OPEN, vous emmène à la découverte des différents cursus
OPEN, c'est une journée de rencontres avec les équipes pédagogiques, le Conseil des étudiant·e·x·s et la direction
OPEN, ce sont des expositions, des vernissages, des workshops

Attention, il n’y a pas de parking possible sur l’ensemble du site.

Pour les personnes ne pouvant être présentes le 25 mars, La Cambre organise une journée d'échanges, en ligne, avec l'équipe pédagogique le mercredi 29 mars de 9h à 18h. Voir programme ci-joint

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Journée d'études - session 2023

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PERFORMANCES, ART ET ANTHROPOLOGIE, OPPOSITIONS ET CONVERGENCES

Pour la session 2023 de la Journée d’Études à La Cambre, les enseignant·e·s, étudiant·e·x·s et invité·e·x·s exploreront la corporéité et la performance, et les dispositifs qui les rendent possibles. Ces modes de création peuvent s’avérer être un mode de connaissance du monde en ce qu’ils relèvent d’une activité d’écriture aux prises avec des enjeux scéniques, narratifs et esthétiques.

avec Jean-Frédéric de Hasque – Laurent Gilson – Antoine Pickels – Benoît Hennaut – Silvia Mesturini – Karel Vanhaesebrouck – Kimia Nasirian – Clyde Lepage – Julie Bawin – Patrick Corillon – Dominique Roodthofdt

​ Cette journée traduira les deux perspectives anthropologique et artistique. D’une part, sous forme de communications orales s’intéressant aux modes de production et de pérennisation de la performance, la fabrique d’archives et de traces, son exposition ou sa muséographie, et d’autre part, en présentant des expérimentations concrètes de performances (travaux en cours ou réalisés).

L’objectif est de nourrir et complexifier les thèmes abordés de manière théorique/épistémologique pour intégrer la performance dans les modes de récits.
Ce qui rejoint les préoccupations des deux approches est qu’une production performative invite à se pencher sur l’aspect « momentané » en tant qu’expérience de transformation du sujet, de son corps, de ses gestes, de ses mouvements mais aussi de son intériorité, de son langage, de sa pensée, de sa manière d’habiter le monde et de se laisser habiter par celui-ci.

Inscription obligatoire

En collaboration avec file

Crédit photo : Kimia Nasirian

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ECCE LIBRO

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Les étudiant·es du CASO livre exposent
Alexandra Van Leeuw, Caroline Roche, Cécile Faure, Jonas Liesaus, Haejin Cho, Laure Azizi, Laetitia Lequertier, Lucas Brunner, Madeleine Petit, Maira Villena, Marthe Robin, Mélissa Rea, Nail Okat, Theo Fousse

Les CASO sont des cours artistiques de soutien aux options.

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Rencontres d'Archives

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L’exposition « Rencontres d’Archives » est le premier moment de présentation publique du module interdisciplinaires portant le même nom. Le module présentera ses premières pistes de recherche des différents formes d’archives qui existent et qui circulent à travers La Cambre.

avec
Léa Anel, Marie Barré, Juliette Bestandji, Zahra Eddaif, Noa Giot, Anouk Girard, Théa Gonçalves, Jana Katanic, Antoine Lacour, Anna Le Bec, Nicolas Millot, Julie Noyer, Aubry Saadetian, Thomas Tavernier et Camille Wisniewski

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FIFTEEN BRAIN CELLS LEFT

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We are cyborgs.
We invite you to our cyborg tale.
With sound, let's invent a cyborgian language.

With works by
Mina Albespy, Clara Bougon, Lucille Briffaud, Élise Comte, Clément Decooman, Théo Desmaizières, Azad Eurdekian, Lune Jusseau, Milan Marly, Anatole Mélot, Billy Moisseron, Charly Molle Cousin, Valentine Vadella, Lou Viallon

All works were composed in the frame of the Création Sonore et Musique Expérimentale course at the ENSAV La Cambre, in partnership with Q-O2 in Brussels. The module proposes a special frame for listening, experimenting and reflecting around sound art, through the topic of the machine in relation to the body.

The starting point of the course is Donna Haraway's 'Cyborg Manifesto'. The professors are Myriam Pruvot, Caroline Profanter, Julia Eckhardt and Céline Gillain.

Visual made with DALL-E

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Monstration: Performances

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Les étudiant·es du CASO Performance

Cloé Barbier, Zélie Boggio, Louisa Carmona, Louna Clozel, Eulalie Combe, Anatole Edelsztein, Clara Fontibus, Matilde Gazeau Frade, Zarina Gibadulina, Garance Maillot, Clémence Péguy, Justine Richard, Romane van Walre de Bordes

montrent leur travail à l’issue de six semaines d’expérimentations avec
Jacques André, Eve Bonneau, Alice De Visscher, Alexandros Plomaritis, Ophélie Mac, Monali Meher, Antoine Pickels, Robin Pourbaix

Photo : Alexandros Plomaritis

In memoriam - Point final (1941-2023)

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Jean-Pierre Point a rejoint ses chères nuées au Jour de l'An. Il est désormais un simple point de lumière dans le cosmos.

  Peu de gens ont la chance d'avoir un patronyme qui sonne comme un pseudonyme. Point est le point sur lequel Jean-Pierre a forgé son esthétique de pensée.  
Ce point de trame, qu'Alain Jacquet avait dévoilé et dévoyé avant lui, Jean-Pierre Point l'éclatera encore, pour mieux l'éparpiller, façon puzzle. Il mit un point d'honneur à le révéler, ce point, jusqu'à l'étaler en panneaux d'affichages de 20m2, rendant la rue à la rue et renvoyant les passants à leurs doubles tramés. Je vous parle d'un temps où le pixel flottait encore dans un plasma sans écran...

Le point de non-retour, l’épiphanie de Point, ce fut la découverte de la sérigraphie, une technique d'impression dont il fit un langage, un engagement, un absolu. On peine à croire que Jean-Pierre avait auparavant eu une vie comme sculpteur. Point de rupture : le volume s'est effacé, englouti par la quadrichromie...

Avant de diriger l'atelier de Sérigraphie à la Cambre, Jean-Pierre Point avait, dans les années septante, propagé une esthétique fondée sur une pensée exigeante, où étaient dénoncés et sublimés par toutes les synthèses, additives ou soustractives, les mensonges de la photographie, les illusions de l'image, la physique métaphysique de la couleur-lumière. Point de vue : le regard est tout et peut tout, il s'offre sans réserve à qui peut lire au travers des illusions, depuis un belvédère à la fois central et distant. En point culminant, une poétique de la lucidité...

Comme professeur, il fut un maître. Il fut le mien, en tout cas, qui profondément me marqua. Exigeant et distant à la fois (il savait cacher sa timidité sous des airs hautains), capable de fulgurances qu'on n'oublie pas ("La couleur, c'est de la lumière. On ne met pas la lumière en pot!"), il était doué d'une superbe calligraphie (dont heureusement il n'était pas avare), et d'un humour froid qui en déconcertait plus d'un. Le point est une intersection. La variété des profils et parcours des étudiantes et étudiants issus de son atelier démontre amplement sa grande ouverture focale - le point de fuite était à l'infini... 

Le point est un signe, il marque une rupture, une fin, et la possibilité d'un nouveau départ. En ce sens, PMK (l'atelier Printmaking de la Cambre) est son héritière. Un Point, c'est tout. 

Jean Pierre Müller
Professeur responsable Printmaking
(Gravure & Image imprimée)

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Chaire à vif — 2023

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En 2023, la troisième édition de CHAIRE À VIF recevra Olivier Bastin.

Lovée au creux d’une vallée, située à la source de la rivière Maelbeek, entre le vivant de la forêt de Soignes et celui de la place Flagey, l’École Nationale Supérieure des Arts Visuels de La Cambre (ENSAV) s’interroge sur son futur campus, à l’occasion du rassemblement de l’ensemble de ses activités sur le site de l’Abbaye et de son extension programmée dans les anciens locaux de l’Institut Géographique National (IGN).

Entre pôle d’excellence favorisant l’émergence de talents comme dans un écrin, et maillon d’une chaîne urbaine appelant à la plus grande porosité physique, psychologique, sociale et mentale, quelle identité l’institution veut-elle se définir ? (Quoi ?)
Prenant appui sur des pratiques partagées entre art et architecture, comment le regard des artistes nourrit-il le projet du vivant à travers ses mises en formes ? (Avec qui ?)
Loin des prouesses d’une architecture hantée par la proclamation de son génie, comment le projet architectural sera-t-il l’occasion de faire état de pratiques d’articulation et de réparation, toutes entières tendues par la vision critique d’un espace qui ne serait plus à conquérir mais à sauver ? (Comment ?)

Alors que démarrent en 2023 les études de programmation et de master plan du futur campus de l’école à l’Abbaye, Chaire à vif vous invite à réfléchir autour de ces questions avec Olivier Bastin. Architecte, fondateur de L’Escaut, un lieu de partage entre art et architecture, il fut le premier bouwmeester-maître architecte (bMa) de la Région de Bruxelles-capitale. Il conviera trois invités, philosophe, écrivain, artiste, porteuses et porteur de telles questions dans leurs pratiques quotidiennes.

Projections et rencontres :
QUOI ? — 15 mars 2023 à 18h — Chris Younès
AVEC QUI ? — 17 avril 2023 à 18h — Adèle Gratacos
COMMENT ? — Mai 2023 — à confirmer

CHAIRE À VIF est une chaire ouverte au sein de l’École Nationale Supérieure des Arts Visuels de La Cambre, matérialisée par un cycle de conférences au long de l’année académique.
La chaire est proposée chaque année à une personnalité européenne qui se distingue sur le plan artistique, académique, sociétal ou scientifique.

©Tim Van de Velde

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TERRITOIRES TISSÉS

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Restitution des ateliers 2022 et vente des productions tissées, de TERRITOIRES TISSÉS.
vendredi 9 décembre de 16h à 20h
samedi 10 décembre de 10h à 18h

Collaboration entre l'AVPTTA, Association pour la valorisation et la promotion du tissage traditionnel d'Abomey, les ateliers de Design textile, Design industriel et Architecture d'intérieur de La Cambre, Bruxelles et l'EPA, École du Patrimoine africain, Porto-Novo.

Territoires tissés est un laboratoire collaboratif et transdisciplinaire investissant les valeurs culturelles, techniques, patrimoniales et créatives véhiculées par la production du textile. En interrogeant ensemble l'écosystème des ateliers de tissage du Palais du Roi Agonglo à Abomey, le projet envisage la création et l’artisanat comme un levier de rencontres, d’apprentissages et d’émancipation pour tous les participant·e·s.   

Territoires tissés se déroule sur une durée de 5 ans ( 2019-2023), financé par Wallonie Bruxelles International, avec le soutien de l’Académie de recherche et d’enseignement supérieur de la Fédération Wallonie-Bruxelles.

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Fixer l’archipel

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Colloque porté par Philippe Terrier-Hermann, artiste enseignant chercheur et responsable du pôle de recherche Contrat Social et l’Institut Supérieur des Beaux-Arts de Besançon au Frac et professeur Master à l'atelier de Photographie à La Cambre.

Hervé Charles, responsable de l'atelier de Photographie, en compagnie de Barbara Felgenhauer et Camille Poitevin présenteront le film Au-dessus des os réalisé à Hydra par le groupe de recherche et les diplômé.es du Master en 2022.

Le programme de recherche « Fixer l’archipel » est né en 2017 d’une volonté de proposer diverses méthodologies de travail à partir de l’espace insulaire méditerranéen, en considérant ce dernier comme un point de départ, mais surtout comme un point de vue spécifique pour développer une pensée géographique et métaphorique sur les positions des artistes, des citoyens, dans la société. La Méditerranée, mare medi terra en latin, signifie littéralement, la « mer au milieu des terres ».

Conception graphique : Julie Annezo

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Walter Benjamin, du plateau à l’écran.

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MEETING POINT #29
Cours ouvert proposé par Bruno Tackels

Trace et aura. La trace est l’apparition d’une proximité, quelque lointain que puisse être ce qui l’a laissée. L’aura est l’apparition d’un lointain, quelque proche que puisse être ce qui l’évoque. Avec la trace nous nous emparons de la chose ; avec l’aura, c’est elle qui se rend maîtresse de nous.
Walter Benjamin, Le Livre des Passages.

Walter Benjamin n’a cessé de dépasser les limites, de traverser les frontières, de transgresser la règle des disciplines. Voyageur et fouineur il s’intéressait à tout : les jouets et les marionnettes en bois mais aussi les premières expériences de la télévision publique, la mode et les vitrines de magasins mais aussi la Comédie-Française, les contes pour enfants mais aussi la traduction de Proust en allemand, la peinture de Klee, qui le fera penser jusqu’à sa mort, mais aussi les conférences qu’il donnait à la radio qui venait de s’inventer, le théâtre de Meyerhold, mais aussi celui d’Asja Lacis avec les enfants des rues, les photographies d’Atget mais aussi les romans policiers, le théâtre baroque du XVIIème mais aussi Charlie Chaplin, le dadaïsme mais aussi le chemin de fer, le surréalisme d’Aragon mais aussi les sauts de Mickey Mouse.

Faisant fi des catégories et des disciplines, Benjamin sera toute sa vie un spectateur curieux de tout : un critique de théâtre assidu, assistant en direct à la naissance du théâtre de Brecht, tout en ne cessant de penser ce que fait la photographie au monde moderne, d’interroger le cinéma naissant et de se prêter à des expériences théorico-pratiques dans le medium de la radio. L’intuition directrice de sa pensée est que toute forme d’art est un dispositif qui se débat avec la reproduction : la trace ou l’aura. Ou l’aura de la trace, et la trace de l’aura.

Bruno Tackels,
Tinjaca, Colombie, septembre 2022

Bruno Tackels. Walter Benjamin à l’ère du monde digital, paru en octobre 2022 chez Kimé, collection « Philosophie en cours ».
Bruno Tackels. Les mille plateaux de Walter Benjamin, à paraître aux Solitaire intempestifs, été 2023.

Bruno Tackels est essayiste et dramaturge. Agrégé et docteur en philosophie, il a enseigné l’esthétique et l’histoire du théâtre contemporain à l’université Rennes 2, à l’École régionale d’acteurs de Cannes, ainsi qu’à l’École des arts décoratifs de Strasbourg.

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Art et Eau

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MEETING POINT #28
Louis Couturier & Jacky Georges Lafargue
proposé par l'atelier d'Espace urbain.

La conférence présentera La vie de l’eau à Bruxelles exposé actuellement à l’Espace Urbain ainsi que des projets couvrant la période de 2014 à 2022. Touchants eux aussi au thème de l’eau, dont plusieurs sont conçus pour l’espace publique.

Louis Couturier et Jacky Georges Lafargue travaillent ensemble depuis 1991. À ce jour, ils comptent plus de quarante expositions solos réparties entre le Canada, les États-Unis et l’Europe.

Formé à l’UQAM et à l’École Nationale des Beaux-Arts de Lyon, ce duo franco-canadien aux personnalités distinctes réalisent des projets qui engagent des communautés et /ou explorent des lieux hors normes. Leur pratique consiste à regarder le monde, le vivre et s’y frotter pour en capter et restituer des parties de son essence et de sa complexité.

La nature des réalités abordées par le duo est variée. Cela va du Nunavut à l’île de la Réunion, en passant par la mine d’amiante d’Asbestos, la Baie James, Saint-Pierre-et-Miquelon ou encore plus récemment la frontière Manitoba/ Etats-Unis, les paysages australiens et les communautés mohawks de Kahnawake, Akwesasne, et Six Nations.

Leur travail a été vu dans des institutions telles le Musée d’art contemporain de Montréal, la galerie de l’UQAM, le Musée des beaux-arts de Montréal, le Musée national des beaux-arts du Québec, le Musée de Picardie (France) et le Centre Culturel Canadien à Paris.

Photo Bouger la mémoire, Louis Couturier & Jacky Georges Lafargue, 2019

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WOLLEKE

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WOLLEKE conçu et prototypé en 2021 pour la Ville de Bruxelles, par Magoux Baeyens, Robin Boddez, Leonore Durand, Audrey Fontenoy, Gilles Rémy. Avec la collaboration de B&T Textilia.

Produit cet automne en 600 exemplaires par la Ville de Bruxelles, en partenariat avec l'asbl Les Petits Riens et l'ETA L'Ouvroir.

En 2020-21, les étudiant.es Master 1 en Design textile et Design industriel ont travaillé pour la Cellule Climat de la Ville de Bruxelles, à la conception d'alternatives aux chaufferettes pour les terrasses de l'HORECA. Wolleke est le projet sélectionné par la Ville parmi les six propositions des étudiant.es.

Résolument bruxellois, Wolleke est un objet à usage individuel, qui combine plaid et tote-bag, pour une pause en terrasse lors des trajets en ville.
Photos : Henri Doyen

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Comment créer une culture de studio ? par Thierry Brunfaut

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MEETING POINT #27
Conférence proposée par l'atelier de Communication visuelle et graphique

Thierry Brunfaut est graphiste, il a donc appris le graphisme. Thierry est également entrepreneur. Cependant, il ne connaissait rien à la gestion du personnel ou aux ressources humaines. Donc, avec ses partenaires, il a fait TOUTES les erreurs imaginables que l'on peut faire lorsqu’on dirige une entreprise créative. Jusqu'au jour où ils ont décidé de repenser Base, leur propre entreprise.
Thierry partagera ce parcours avec les équipes de Base, comment ils ont changé et mis en place de nouveaux processus et rituels tout en maintenant une inspiration personnelle et une créativité dans leurs quatre studios à Bruxelles, New York, Genève et Melbourne. En outre, il nous donnera également un ou deux conseils simples mais efficaces ...

Thierry Brunfaut est directeur créatif et l'un des partenaires fondateurs de Base Design, le réseau international de studios de branding basé à Bruxelles, New York, Genève, et Melbourne. Il est l'auteur de la célèbre série d'affiches 5 minutes, professeur, et intervient régulièrement dans des conférences sur le design et la stratégie de marque dans le monde entier. Thierry ressemble de façon frappante et apparemment contradictoire à Moby et à Kermit la grenouille.

Instagram & Twitter
@thierrybrunfaut
@base_design

Base Design est un réseau international de studios qui crée des marques ayant un impact culturel.
Fondée au début des années 90, l'entreprise n'a cessé d'évoluer au fil des ans. Aujourd'hui, elle est dirigée par des partenaires issus des quatre studios. Parmi ses clients figurent Apple, le New York Times, l'Institut Français de la Mode, la Fondation Cartier, Studio Brussel, MoMA, le Bob Dylan Center, la Galerie Dior, l'Opéra de La Monnaie, l'IFAW, The Prince Estate, Orior, Bozar, NY Mets, Caran d'Ache, Caudalie, le Terminal 4 de JFK, et bien d'autres encore.

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Sara De Bondt

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MEETING POINT #26

Off the Grid, Histories of Belgian graphic design

La graphiste Sara de Bondt dans le cadre du module interdisiciplinaire ‘rencontres d’archives’ présentera sa recherche sur l’histoire du design graphique en Belgique, tout particulièrement des années 60 et 70, et son importance dans un contexte international.

Le livre Off the Grid, publié en 2022 par Occasional Papers, édité par Sara de Bondt, offre un panorama collaboratif de l’histoire du design graphique belge à partir d’une multiplicité de perspectives. Il regroupe des essais sur le dessin de caractères, la colonisation, et les rapports professionnels, entre d’autres sujets. Les contributions sont écrites par des historien.ne.s, des designers, des enseignant.e.s et également des témoignages de première main. Le livre est accompagné de nombreuses illustrations non-publiées: posters, signalisations, typographie, livres, logos, et images d’archives.

Sara De Bondt a commissionnée l’exposition Off the Grid, Le graphisme belge des années 1960 et 1970 au Design Museum Gent en 2019, présentant une large sélection d’imprimés, logos, livres, affiches, dont la plupart n’avaient jamais été exposé auparavant, par des designers tel que Paul Ibou, Corneille Hannoset, Boudewijn Delaere, Sofie Alouf, Rob Buytaert, Herman Lampaert, et Jeanine Behaeghel. Sara De Bondt répond à partir de sa propre pratique et étudie comment nous pouvons mieux comprendre les aspects contemporains du design graphique dans une perspective historique.

Sara De Bondt est une designer graphique qui publie, recherche et enseigne. Son travail est typographique et motivé par le contenu. Elle travaille souvent avec des artistes, récemment avec Benedict Drew, Rosalind Nashashibi, et Jessica Stockholder.

Depuis 2008, Sara De Bondt a co-fondé la maison d’édition à but non-lucratif d’art et de design Occasional Papers. Elle a été commissaire de plusieurs expositions, la plus récente étant Off the Grid au Design Museum Gent en 2019.

Depuis 2017, elle est membre de l’Alliance Graphique Internationale. Elle intervient également à des conférences sur le design à travers le monde. Sara De Bondt a enseigné dans de nombreuses écoles d’art, notamment au Central Saint Martins et au Royal College of Art London, et est actuellement conférencière au KASK School of Arts à Gand, où elle termine ses études de doctorat.

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CARE et photographie

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MEETING POINT #25

L’atelier de photographie présente une soirée autour des notions de CARE et photographie

18H - Nicolas Andry
Pour des raisons écologiques mais aussi pour s’autonomiser dans la fabrication et l’usage des produits, le photographe Nicolas Andry s’est lancé dans des recherches sur les produits alternatifs naturels de développement de films et d’images argentiques. Il viendra partager avec nous ses résultats, la philosophie de son projet et son processus de travail.

19H MOSS collectif
Que peut une image ? Esthétique de la réparation

Les images peuvent être porteuses de différentes formes de violences réelles ou symboliques, mais elles sont aussi des interfaces de réparation individuelle ou collective. Que ce soit à travers un processus de transmission mémorielle, pour réparer l’invisibilisation d’une culture, ou au contraire une tentative d’oubli individuel ou collectif, la dimension curative inhérente à certains gestes plastiques dans les pratiques artistiques peuvent agir comme outils de résistance.

Moss collectif est un collectif curatorial transfrontalier basé à Gand (B), lauréat de la bourse de recherche de l’Institut pour la Photographie (Lille), fondé par Anna Stoppa, Lotte Egtberts, Elisa Maupas et Lucie Ménard.

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Brenda Bikoko

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MEETING POINT #24

Performance art at the intersections with identity

After precising concepts of performance art, intersectionality, and identity, Brenda Bikoko will look at four different “cases” where these concepts are at work: the works of Adrian Piper; “Arctic Hysteria” by Pia Arke; performances about violence on women in Latin America; and finally Black Performance in Contemporary Art.

Brenda Bikoko is a PhD student at the VUB. She investigates the re-appropriation of the colonial photographic archive in contemporary art with an intersectional approach. The artists she focuses on are women who are connected to Europe in one way or another. She is involved in ‘Troubled Archives’, a collective of artists and researchers who critically engages with – colonial – archiving practises, including in relation to contemporary surveillance techniques such as facial recognition software. For them, it is important to find a place of dignity from which to confront the violence and indifference towards photographs in colonial archives. In the framework of “Performing Identity. Performance Art Facing Contemporary Societal Challenges”, an Erasmus+ partnership cooperation project supported by the European Union.

Performing Identity is a nomadic programme of learning and practice in Performance Art taking place over two academic years (22-23 and 23-24). 4 Art schools/universities are project partners : ENSAV - La Cambre and ESA Le 75 in Brussels (BE), UAP in Poznan (PL), Burren College of Art in the West of Ireland (IE), and three festivals : Verão Azul in Lagos (PT), New Performance Turku in Turku (FI) and (Pas si) Fragile ! in Brussels (BE).

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Séance de rentrée académique 2022

Accueil et mots de rentrée de Benoît Hennaut, directeur de La Cambre
suivis d'une conférence de
Yves Citton & Gregory Chatonsky
Configurateur.ices de mondes : arts, techniques, Terres

Yves Citton (1962) est professeur de littérature et médias à l'Université Paris 8 Vincennes-Saint Denis et directeur exécutif de l'École Universitaire de Recheche ArTeC. Il a enseigné pendant 13 ans à l'Université Grenoble Alpes et pendant 12 ans au département de français et d'italien de l'Université de Pittsburgh, PA. Il a obtenu son doctorat à l'Université de Genève, en Suisse, et a été professeur invité à l'Université de New York, à Harvard et à Sciences-Po Paris.

Gregory Chatonsky (1971) est un artiste franco-canadien. Depuis le milieu des années 90, Grégory Chatonsky travaille sur le Web et principalement sur son affectivité le menant à questionner l’identité et les nouvelles narrations qui émergent du réseau.
À partir de 2001, il a commencé une longue série sur la dislocation, l’esthétique les ruines et l’extinction comme phénomène artificiel et naturel.
Au fil des années, il s’est tourné vers la capacité des machines à produire de façon quasi autonome des résultats qui ressemblent à une création humaine.
Ces problématiques sont devenues convergentes grâce à l’”imagination artificielle” qui utilise les données accumulées sur le Web comme matériau d’apprentissage afin de produire une ressemblance. Dans le contexte d’une extinction probable de l’espèce humaine, le réseau apparait comme une tentative désespérée pour créer un monument par anticipation qui continuerait après notre disparition.